« Avant de peindre, Fabienne Verdier regarde les Maîtres flamands et lit de la philosophie, les Mystiques rhénans et de la poésie. Sa maison est faite de plusieurs ateliers et d’une bibliothèque. Et au centre, tel un poumon, le jardin. Avec, parmi les herbes, un chat indolent, ronronnant sous sa fourrure. Elle lit et annote le matin, consigne, photocopie, dessine, range des images parfois sans raison.
Puis, les assemble, réfléchit longuement au rapport qu’entretiennent les images et les textes. Cela finit par s’unir, par détours successifs. Chaque double page de ses cahiers est une pensée en acte. Une image qui s’écrit. Un tableau à venir. Ce livre raconte l’histoire de ses cahiers, semblables à ceux des peintres lettrés chinois. Nous avons fait le pari de revivre avec le lecteur le chemin spirituel et visuel qui a été celui de Fabienne Verdier, page après page, sans rien anticiper, et de laisser surgir lentement les images extérieures et intérieures qui ont permis à l’artiste d’ajouter une pierre sur le chemin qui l’éloigne de la Chine, et la rapproche d’elle-même. »
Alexandre Vanautgaerden
« Avant de peindre, Fabienne Verdier regarde les Maîtres flamands et lit de la philosophie, les Mystiques rhénans et de la poésie. Sa maison est faite de plusieurs ateliers et d’une bibliothèque. Et au centre, tel un poumon, le jardin. Avec, parmi les herbes, un chat indolent, ronronnant sous sa fourrure. Elle lit et annote le matin, consigne, photocopie, dessine, range des images parfois sans raison.
Puis, les assemble, réfléchit longuement au rapport qu’entretiennent les images et les textes. Cela finit par s’unir, par détours successifs. Chaque double page de ses cahiers est une pensée en acte. Une image qui s’écrit. Un tableau à venir. Ce livre raconte l’histoire de ses cahiers, semblables à ceux des peintres lettrés chinois. Nous avons fait le pari de revivre avec le lecteur le chemin spirituel et visuel qui a été celui de Fabienne Verdier, page après page, sans rien anticiper, et de laisser surgir lentement les images extérieures et intérieures qui ont permis à l’artiste d’ajouter une pierre sur le chemin qui l’éloigne de la Chine, et la rapproche d’elle-même. »
Alexandre Vanautgaerden