À partir de son expérience d’accompagnement des personnes en fin de vie, Tanguy Châtel explore la question de la souffrance spirituelle. Cette notion, qui se trouve pourtant au cœur des soins palliatifs, est en pratique soigneusement évitée en raison d’une conception française de la laïcité qui place le soin à distance de la vie privée et des croyances personnelles. Ce silence tient à l’écart de l’accompagnement tous ceux qui, de plus en plus nombreux, cherchent une réponse qui ne serait pas exclusivement religieuse à leur souffrance.
Tanguy Châtel aborde cette question encore taboue en se plaçant au plus près des mourants. Il éclaire en quoi la question spirituelle se distingue de la religion, des croyances, de la philosophie, de la psychologie… pour lui restituer sa place véritable, au cœur de chaque homme, dans une vision qui vient donner à la laïcité une perspective plus ambitieuse.
Son analyse déborde ainsi considérablement le seul champ de la fin de vie, faisant naître de manière stimulante pour chacun – qu’il soit malade ou bien-portant, croyant ou non-croyant – des perspectives de sens et de lien qui ramènent à l’essence même de notre condition d’être humain.
À partir de son expérience d’accompagnement des personnes en fin de vie, Tanguy Châtel explore la question de la souffrance spirituelle. Cette notion, qui se trouve pourtant au cœur des soins palliatifs, est en pratique soigneusement évitée en raison d’une conception française de la laïcité qui place le soin à distance de la vie privée et des croyances personnelles. Ce silence tient à l’écart de l’accompagnement tous ceux qui, de plus en plus nombreux, cherchent une réponse qui ne serait pas exclusivement religieuse à leur souffrance.
Tanguy Châtel aborde cette question encore taboue en se plaçant au plus près des mourants. Il éclaire en quoi la question spirituelle se distingue de la religion, des croyances, de la philosophie, de la psychologie… pour lui restituer sa place véritable, au cœur de chaque homme, dans une vision qui vient donner à la laïcité une perspective plus ambitieuse.
Son analyse déborde ainsi considérablement le seul champ de la fin de vie, faisant naître de manière stimulante pour chacun – qu’il soit malade ou bien-portant, croyant ou non-croyant – des perspectives de sens et de lien qui ramènent à l’essence même de notre condition d’être humain.