
 
		« Dieu ne joue pas aux dés !» 
Ce  29 octobre 1927, sous les boiseries de l’hôtel Métropole à Bruxelles,  la fameuse formule est lancée. Celui qui a osé défier les plus grands  savants du monde réunis en congrès ce jour là n’est autre qu’Albert  Einstein, le père de la théorie de la relativité. Pour lui, la nature  n’obéit pas au hasard.         Face à  lui, un autre savant, Niels Bohr, le fondateur de la physique de  l’infiniment petit, est convaincu du contraire. Et il lui répond sans  ménagement : « Cessez de dire à Dieu ce qu’il doit faire ! » A ses yeux,  l’insaisissable comportement des particules élémentaires se perd dans  le flou du hasard.        
Où en est-on aujourd’hui ?        
Plus  que jamais, le débat fait rage. Pour les uns, l’implacable principe  d’incertitude découvert par le jeune Heisenberg à l’âge de 26 ans n’a  pas été pris en défaut. Et jamais il ne le sera. A partir de là, la  matière – et tout ce qui existe – est la proie du hasard aveugle. Pour  les autres au contraire, la réalité repose sur des lois dont l’origine  reste énigmatique. Les derniers progrès de la science ne montrent-ils  pas que le feu du Big Bang ne s’est pas déclenché par hasard ?           
Finalement, qui croire ?          
Pour  la première fois, on est peut-être en mesure de trancher. Les  gigantesques expériences effectuées sur terre – au CERN (avec le L.H.C.)  – et dans l’espace (avec le satellite Planck) nous donnent des débuts  de réponse.           
Serait-ce donc la fin du hasard ?

« Dieu ne joue pas aux dés !» 
Ce  29 octobre 1927, sous les boiseries de l’hôtel Métropole à Bruxelles,  la fameuse formule est lancée. Celui qui a osé défier les plus grands  savants du monde réunis en congrès ce jour là n’est autre qu’Albert  Einstein, le père de la théorie de la relativité. Pour lui, la nature  n’obéit pas au hasard.         Face à  lui, un autre savant, Niels Bohr, le fondateur de la physique de  l’infiniment petit, est convaincu du contraire. Et il lui répond sans  ménagement : « Cessez de dire à Dieu ce qu’il doit faire ! » A ses yeux,  l’insaisissable comportement des particules élémentaires se perd dans  le flou du hasard.        
Où en est-on aujourd’hui ?        
Plus  que jamais, le débat fait rage. Pour les uns, l’implacable principe  d’incertitude découvert par le jeune Heisenberg à l’âge de 26 ans n’a  pas été pris en défaut. Et jamais il ne le sera. A partir de là, la  matière – et tout ce qui existe – est la proie du hasard aveugle. Pour  les autres au contraire, la réalité repose sur des lois dont l’origine  reste énigmatique. Les derniers progrès de la science ne montrent-ils  pas que le feu du Big Bang ne s’est pas déclenché par hasard ?           
Finalement, qui croire ?          
Pour  la première fois, on est peut-être en mesure de trancher. Les  gigantesques expériences effectuées sur terre – au CERN (avec le L.H.C.)  – et dans l’espace (avec le satellite Planck) nous donnent des débuts  de réponse.           
Serait-ce donc la fin du hasard ?
