
 
		Pourquoi ne voulons-nous pas entendre parler du ressenti ? Car il est en  décalage permanent avec les personnages que nous incarnons, que nous  pensons devoir incarner.
 La grande aventure du «connais-toi  toi-même» oscille sans cesse entre deux pôles qui, tels des aimants au  flux pareillement orientés, se repousseraient : un mental cognitif,  siège du moi-pensée, et un corps sensible, habitat du ressenti. Et nous  vivons la guerre perpétuelle de l´opposition sensible-raisonnable,  spirituel-matérialiste.
 La démarche d´Hélène Naudy est, entre  autres, de réconcilier ces opposés en revenant inlassablement à  soi-même. Réconciliation entraînant la découverte d´un corps «pensant»  et d´un mental «sensible». Elle s´ancre dans l´évidence de la  non-dualité des êtres et des choses, sans intention autre que l´éclosion  du vivant et sa reconnaissance.
 Pourquoi cette démarche demande-t-elle du courage ?
 Ressentir, ou plutôt, ne plus nier notre ressenti est un ébranlement,  une épreuve parfois terrible tant reconnaître ce qui se vit en nous,  maintenant, tout de suite, donc être lucide, est éloigné de l´image que  nous (nous) donnons et que nous croyons être.
 Cela demande de voir, de reconnaître notre insincérité, nos mensonges, à nous-même et aux autres.
 C´est alors aller de témoin intérieur en témoin intérieur, de reculer  en permanence en soi-même, de découvrir un endroit qui n´est pas pris,  donc un endroit qui voit lorsqu´il est prit.
 «Que mon seul repère soit ma lucidité» dit Hélène Naudy.

Pourquoi ne voulons-nous pas entendre parler du ressenti ? Car il est en  décalage permanent avec les personnages que nous incarnons, que nous  pensons devoir incarner.
 La grande aventure du «connais-toi  toi-même» oscille sans cesse entre deux pôles qui, tels des aimants au  flux pareillement orientés, se repousseraient : un mental cognitif,  siège du moi-pensée, et un corps sensible, habitat du ressenti. Et nous  vivons la guerre perpétuelle de l´opposition sensible-raisonnable,  spirituel-matérialiste.
 La démarche d´Hélène Naudy est, entre  autres, de réconcilier ces opposés en revenant inlassablement à  soi-même. Réconciliation entraînant la découverte d´un corps «pensant»  et d´un mental «sensible». Elle s´ancre dans l´évidence de la  non-dualité des êtres et des choses, sans intention autre que l´éclosion  du vivant et sa reconnaissance.
 Pourquoi cette démarche demande-t-elle du courage ?
 Ressentir, ou plutôt, ne plus nier notre ressenti est un ébranlement,  une épreuve parfois terrible tant reconnaître ce qui se vit en nous,  maintenant, tout de suite, donc être lucide, est éloigné de l´image que  nous (nous) donnons et que nous croyons être.
 Cela demande de voir, de reconnaître notre insincérité, nos mensonges, à nous-même et aux autres.
 C´est alors aller de témoin intérieur en témoin intérieur, de reculer  en permanence en soi-même, de découvrir un endroit qui n´est pas pris,  donc un endroit qui voit lorsqu´il est prit.
 «Que mon seul repère soit ma lucidité» dit Hélène Naudy.
