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BOIVIN Michel Le soufisme antinomien dans le sous-continent indien.  Librairie Eklectic

Le soufisme antinomien dans le sous-continent indien.

Auteur : BOIVIN Michel
Editeur : CERF
Nombre de pages : 240
Date de parution : 22/09/2012
Forme : Livre ISBN : 9782204097505
CERF942

NEUF habituellement en stock
Prix : 28.00€

La ´lShahbâz Qalandar et son héritage XIIIe - XXe siècle

Le soufisme antinomien réunit des traditions mystiques de l’islam qui entendaient protester contre l’institutionnalisation des grandes confréries soufies, ainsi que la collusion de leurs chefs avec le pouvoir politique. Depuis son arrivée au XIIIe siècle dans le sous-continent indien, la Qalandariyya était par exemple connue pour ses provocations. Les qalandars vivaient à l’écart de la société et ils faisaient de la transgression un mode d’accès privilégié à Dieu. Leur approche se caractérisait également par l’incorporation de répertoires culturels locaux à leur pratique religieuse. La Qalandariyya fut rapidement « normalisée » par les grandes confréries soufies du sous-continent indien, mais le caractère transgressif survit encore dans la poésie qu’ils ont laissée, ainsi que dans leurs rituels comme l’enivrement mystique ou la danse extatique. Les soufis antinomiens placent toujours le renoncement et l’errance au centre de leur vie spirituelle.


La ´lShahbâz Qalandar et son héritage XIIIe - XXe siècle

Le soufisme antinomien réunit des traditions mystiques de l’islam qui entendaient protester contre l’institutionnalisation des grandes confréries soufies, ainsi que la collusion de leurs chefs avec le pouvoir politique. Depuis son arrivée au XIIIe siècle dans le sous-continent indien, la Qalandariyya était par exemple connue pour ses provocations. Les qalandars vivaient à l’écart de la société et ils faisaient de la transgression un mode d’accès privilégié à Dieu. Leur approche se caractérisait également par l’incorporation de répertoires culturels locaux à leur pratique religieuse. La Qalandariyya fut rapidement « normalisée » par les grandes confréries soufies du sous-continent indien, mais le caractère transgressif survit encore dans la poésie qu’ils ont laissée, ainsi que dans leurs rituels comme l’enivrement mystique ou la danse extatique. Les soufis antinomiens placent toujours le renoncement et l’errance au centre de leur vie spirituelle.