L’homme moderne, tout imprégné d’intellect et de science matérialiste, peut-il encore retrouver le chemin de l’esprit ?
Au cours de ce cycle de sept conférences fait a Dornach devant des membres de la Société anthroposophique du 17 au 31 octobre 1920, Steiner expose l’évolution de l’âme humaine selon les trois courants de I’Est, de l’Ouest et du Centre. La science moderne ne voit en l’homme que sa partie terrestre d’animal supérieur. Mais cet homme n’est pas qu’un « nain terrestre », un produit de l’hérédité ; il ressent qu’il porte en lui une partie cosmique et éprouve le besoin que l’on reconnaisse en lui cette partie cosmique qui le relie a l’esprit. L’homme aspire a ce que l’on résolve son énigme d’être terrestre et cosmique a la fois.
« Il faut que se révèle a partir du cosmos ce qui ne peut pas venir de la Terre, de tout cela naîtra cet état d’esprit qui s’ouvre au cosmos. De même qu’est apparu a l’époque du Mystère du Golgotha le Christ physique, de même apparaîtra a l’humanité le Christ spirituel qui seul peut donner réponse, parce qu’il n’est pas en un lieu quelconque, parce qu’il doit être caractérisé comme un être qui, a partir de ce qui est extérieur au terrestre, s’est lie a l’humanité terrestre. On devra comprendre ceci : la question portant sur l’homme cosmique ne pourra recevoir de réponse que si vient en aide a l’homme ce qui, a partir du cosmos, se lie a l’existence terrestre. » (p. 138)
Mais il faut alors faire naître et cultiver d’autres forces de l’âme que l’intellect, car avec l’intellect, on ne peut comprendre ni l’homme ni l’esprit.
Premiere conference, Dornach, le 17 octobre 1920
Points marquants de l’histoire universelle. Étude symptomatique de l’histoire. La dispute entre le philosophe francais Alcuin et un penseur grec au sujet de l’essence de la mort en 700 ap. J.-C. Les influences de la vie de l’esprit orientale sur le Centre et 1’Ouest. Platonisme et aristotélisme. Culture de 1’Est : l’époque où l’expérience du « moi » est d’abord vécue de manière atténuée ; culture du Centre : l’époque où est vécue l’expérience du « moi » ; culture de l’Ouest : là, le moi est absorbé par les pensées. « Nous sommes arrives au point de l’évolution humaine où doit se répandre sur toute l’humanité la compréhension, une égale compréhension des trois domaines. » A celle fin, la science de l’esprit en tant que culture de I’initiation est le moyen et le chemin. La nécessité d’édifier a cette fin l’École de science de l’esprit et de créer une association scolaire mondiale.
Deuxième conférence, le 22 octobre 1920
Le développement de la conscience du moi depuis le XVe siècle. La triarticulation dans le cours de I’histoire. Les esprits élémentaires agissant àl’encontre de l’idée de la triarticulation à l’Ouest et a 1’Est.
Troisième conférence, le 23 octobre 1920
L’évolution a partir de la romanité décadente en trois courants. L’homme du Centre entre 1’Est et l’Ouest. Nouvelle économie, jurisprudence au repos, vie de l’esprit arrivée a sa fin.
Quatrième conférence, le 24 octobre 1920
Les Lettres esthétiques de Schiller et le Conte de Goethe dans leurs rapports avec l’anthroposophie et la triarticulation.
Cinquième conférence, le 29 octobre 1920
Le changement de constitution de l’âme de l’humanité depuis le XVe siècle. La diminution de l’intensité de la connaissance. L’émergence de l’intellectualisme et le développement de la liberté humaine. La force intellectuelle et l’aspiration a la connaissance chez l’homme.
Sixième conférence, le 30 octobre 1920
L’évolution de la vision du Christ depuis la gnose jusqu’à I’époque présente. L’interdiction de l’Église de lire les Évangiles. Le chemin de l’imagination. La seconde venue du Christ.
Septième conférence, le 31 octobre 1920
Le futur combat spirituel entre l’Est et l’Ouest. L’expérience du Christ imminente au XXe siècle. Le changement de la constitution de l’âme de l’humanité depuis le XVe siècle.
L’homme moderne, tout imprégné d’intellect et de science matérialiste, peut-il encore retrouver le chemin de l’esprit ?
Au cours de ce cycle de sept conférences fait a Dornach devant des membres de la Société anthroposophique du 17 au 31 octobre 1920, Steiner expose l’évolution de l’âme humaine selon les trois courants de I’Est, de l’Ouest et du Centre. La science moderne ne voit en l’homme que sa partie terrestre d’animal supérieur. Mais cet homme n’est pas qu’un « nain terrestre », un produit de l’hérédité ; il ressent qu’il porte en lui une partie cosmique et éprouve le besoin que l’on reconnaisse en lui cette partie cosmique qui le relie a l’esprit. L’homme aspire a ce que l’on résolve son énigme d’être terrestre et cosmique a la fois.
« Il faut que se révèle a partir du cosmos ce qui ne peut pas venir de la Terre, de tout cela naîtra cet état d’esprit qui s’ouvre au cosmos. De même qu’est apparu a l’époque du Mystère du Golgotha le Christ physique, de même apparaîtra a l’humanité le Christ spirituel qui seul peut donner réponse, parce qu’il n’est pas en un lieu quelconque, parce qu’il doit être caractérisé comme un être qui, a partir de ce qui est extérieur au terrestre, s’est lie a l’humanité terrestre. On devra comprendre ceci : la question portant sur l’homme cosmique ne pourra recevoir de réponse que si vient en aide a l’homme ce qui, a partir du cosmos, se lie a l’existence terrestre. » (p. 138)
Mais il faut alors faire naître et cultiver d’autres forces de l’âme que l’intellect, car avec l’intellect, on ne peut comprendre ni l’homme ni l’esprit.
Premiere conference, Dornach, le 17 octobre 1920
Points marquants de l’histoire universelle. Étude symptomatique de l’histoire. La dispute entre le philosophe francais Alcuin et un penseur grec au sujet de l’essence de la mort en 700 ap. J.-C. Les influences de la vie de l’esprit orientale sur le Centre et 1’Ouest. Platonisme et aristotélisme. Culture de 1’Est : l’époque où l’expérience du « moi » est d’abord vécue de manière atténuée ; culture du Centre : l’époque où est vécue l’expérience du « moi » ; culture de l’Ouest : là, le moi est absorbé par les pensées. « Nous sommes arrives au point de l’évolution humaine où doit se répandre sur toute l’humanité la compréhension, une égale compréhension des trois domaines. » A celle fin, la science de l’esprit en tant que culture de I’initiation est le moyen et le chemin. La nécessité d’édifier a cette fin l’École de science de l’esprit et de créer une association scolaire mondiale.
Deuxième conférence, le 22 octobre 1920
Le développement de la conscience du moi depuis le XVe siècle. La triarticulation dans le cours de I’histoire. Les esprits élémentaires agissant àl’encontre de l’idée de la triarticulation à l’Ouest et a 1’Est.
Troisième conférence, le 23 octobre 1920
L’évolution a partir de la romanité décadente en trois courants. L’homme du Centre entre 1’Est et l’Ouest. Nouvelle économie, jurisprudence au repos, vie de l’esprit arrivée a sa fin.
Quatrième conférence, le 24 octobre 1920
Les Lettres esthétiques de Schiller et le Conte de Goethe dans leurs rapports avec l’anthroposophie et la triarticulation.
Cinquième conférence, le 29 octobre 1920
Le changement de constitution de l’âme de l’humanité depuis le XVe siècle. La diminution de l’intensité de la connaissance. L’émergence de l’intellectualisme et le développement de la liberté humaine. La force intellectuelle et l’aspiration a la connaissance chez l’homme.
Sixième conférence, le 30 octobre 1920
L’évolution de la vision du Christ depuis la gnose jusqu’à I’époque présente. L’interdiction de l’Église de lire les Évangiles. Le chemin de l’imagination. La seconde venue du Christ.
Septième conférence, le 31 octobre 1920
Le futur combat spirituel entre l’Est et l’Ouest. L’expérience du Christ imminente au XXe siècle. Le changement de la constitution de l’âme de l’humanité depuis le XVe siècle.