C´est entre 1979 et 1680 que Wang Fuzhi (1619-1692), considéré comme l´un des plus grands penseurs chinois, écrivit son Recueil de réflexion. Il était alors âgé de 60 ans. Durant cette même année, il produisit deux commentaires importants : l´un sur l´initiation correcte (Zhang Zai Zhengmeng zhu, commentaire sur l´initiation correcte), oeuvre majeure de son maître Zhang Zai , et l´autre sur le Zhuangzi (Zhuangzi tong, Comprendre le Zhuangzi).
Le siwenlu, écrit dans un style à la fois très dense et elliptique, est un opuscule où l´intertextualité et le procédé citationnel jouent pleinement.
Wang Fuzhi y expose non seulement un grand nombre de ses idées sur la politique et la morale, mais aussi sur les raisons qui ont présidé à l´effondrement de la dynastie Ming. Selon lui, la chute de la dynastie était le résultat d´un abandon de la pensée concrète et de l´action au profit d´un excès de subjectivisme dominé par le bouddhisme et le taoïsme.
Au moment où les Mandchous prennent le pouvoir, Wang Fuzhi à vingt cinq ans. Après quelques tentatives de résistance et une brève participation au gouvernement d´un empereur des Ming du Sud, il se retire dans son pays natal situé dans le sud de la province du Hunan.
Il y restera toute sa vie pour se consacrer à la réflexion et à l´analyse des Classiques.
C´est entre 1979 et 1680 que Wang Fuzhi (1619-1692), considéré comme l´un des plus grands penseurs chinois, écrivit son Recueil de réflexion. Il était alors âgé de 60 ans. Durant cette même année, il produisit deux commentaires importants : l´un sur l´initiation correcte (Zhang Zai Zhengmeng zhu, commentaire sur l´initiation correcte), oeuvre majeure de son maître Zhang Zai , et l´autre sur le Zhuangzi (Zhuangzi tong, Comprendre le Zhuangzi).
Le siwenlu, écrit dans un style à la fois très dense et elliptique, est un opuscule où l´intertextualité et le procédé citationnel jouent pleinement.
Wang Fuzhi y expose non seulement un grand nombre de ses idées sur la politique et la morale, mais aussi sur les raisons qui ont présidé à l´effondrement de la dynastie Ming. Selon lui, la chute de la dynastie était le résultat d´un abandon de la pensée concrète et de l´action au profit d´un excès de subjectivisme dominé par le bouddhisme et le taoïsme.
Au moment où les Mandchous prennent le pouvoir, Wang Fuzhi à vingt cinq ans. Après quelques tentatives de résistance et une brève participation au gouvernement d´un empereur des Ming du Sud, il se retire dans son pays natal situé dans le sud de la province du Hunan.
Il y restera toute sa vie pour se consacrer à la réflexion et à l´analyse des Classiques.