« L’ouvrage de Louis Guinet est un monument considérable qui dépasse par son ampleur et sa profondeur la vie et l’œuvre de Zacharias Werner. » Ce romantique allemand, franc-maçon enthousiaste, a eu un destin exceptionnel le mettant au cœur d’une Tradition complexe qu’il a très largement utilisé pour son drame théâtral et romanesque. A travers celui-ci les thèmes les plus essentiels de la religion, notamment au travers d e l’évocation d’un christianisme primitif idéal, et de ses liens avec la vie initiatique sont exposés avec une grande clarté et apporte des éclairages inédits sur le rôle réel joué par les templiers.
La pensée et l´oeuvre de Zacharias Werner sont étudiées sous un angle nouveau. Louis Guinet a montré que tout s´ordonne mieux si l´on restitue à son affiliation, en 1792, à la franc-maçonnerie mystique sa véritable place. Est-il besoin de rappeler le rôle qu´elle a joué alors dans toute l´Europe, lassée des prosaïques lumières de la raison raisonnante, particulièrement dans la philosophie religieuse et dans la littérature allemande du XVIIIe siècle ainsi que dans la genèse du romantisme ?
Pour dégager signification et portée de l´acte, Louis Guinet le replace dans son vrai contexte, l’histoire de l´ordre, creuset de tous les courants de l´occultisme et de l´hermétisme, foyer de l´irrationalisme et citadelle de l´antirationalisme. Il analyse le contenu maçonnique de l´oeuvre de Werner, symbolisme, rites initiatiques, arithmosophie, attributs et emblèmes, origines alchimiques de certaines formes, influence de la magie sur les loges. Il dégage les grands traits de la philosophie religieuse de l´ordre : millénarisme, catholicisme épuré, éléments théosophiques et piétistes de la gnose maçonnique. Louis Guinet n´a pas de mal à montrer l´influence décisive de la franc-maçonnerie sur la conversion de Werner au catholicisme et sur son ordination.
En synthèse on comprend à la lumière de cette somme monumentale la révolution intellectuelle qui s’étendit sur toute une partie de l’Europe du Nord. Les fils de la vallée entendent ainsi répondre aux exigences d’une Tradition qui plonge ses racines dans la sphère de l’Imago Mundi et de la nouvelle Jérusalem attendue autant qu’inventée.
« L’ouvrage de Louis Guinet est un monument considérable qui dépasse par son ampleur et sa profondeur la vie et l’œuvre de Zacharias Werner. » Ce romantique allemand, franc-maçon enthousiaste, a eu un destin exceptionnel le mettant au cœur d’une Tradition complexe qu’il a très largement utilisé pour son drame théâtral et romanesque. A travers celui-ci les thèmes les plus essentiels de la religion, notamment au travers d e l’évocation d’un christianisme primitif idéal, et de ses liens avec la vie initiatique sont exposés avec une grande clarté et apporte des éclairages inédits sur le rôle réel joué par les templiers.
La pensée et l´oeuvre de Zacharias Werner sont étudiées sous un angle nouveau. Louis Guinet a montré que tout s´ordonne mieux si l´on restitue à son affiliation, en 1792, à la franc-maçonnerie mystique sa véritable place. Est-il besoin de rappeler le rôle qu´elle a joué alors dans toute l´Europe, lassée des prosaïques lumières de la raison raisonnante, particulièrement dans la philosophie religieuse et dans la littérature allemande du XVIIIe siècle ainsi que dans la genèse du romantisme ?
Pour dégager signification et portée de l´acte, Louis Guinet le replace dans son vrai contexte, l’histoire de l´ordre, creuset de tous les courants de l´occultisme et de l´hermétisme, foyer de l´irrationalisme et citadelle de l´antirationalisme. Il analyse le contenu maçonnique de l´oeuvre de Werner, symbolisme, rites initiatiques, arithmosophie, attributs et emblèmes, origines alchimiques de certaines formes, influence de la magie sur les loges. Il dégage les grands traits de la philosophie religieuse de l´ordre : millénarisme, catholicisme épuré, éléments théosophiques et piétistes de la gnose maçonnique. Louis Guinet n´a pas de mal à montrer l´influence décisive de la franc-maçonnerie sur la conversion de Werner au catholicisme et sur son ordination.
En synthèse on comprend à la lumière de cette somme monumentale la révolution intellectuelle qui s’étendit sur toute une partie de l’Europe du Nord. Les fils de la vallée entendent ainsi répondre aux exigences d’une Tradition qui plonge ses racines dans la sphère de l’Imago Mundi et de la nouvelle Jérusalem attendue autant qu’inventée.