
 
		>Le propos de cet ouvrage est d’illustrer la voie suprême de la liberté poétique selon cinq perspectives: la cabane, la cuisine, le vin et l’ivresse, le thé, la poésie et les livres. De décliner l’art de vivre, selon le tao, du poète chinois.
 journée d’automne, habitant dans la campagne
 journée d’automne, le vieux campagnard s’attarde à la maison
 sur le plateau rouge le poisson mariné d’un blanc aussi éclatant qu’une fleur
 le riz de Lei san, de véritables perles, est déjà cuit
 du thé de Ting heng, comme de la neige blanche, est en train d’infuser
 le bon vin de Lan ling, parfumé au chèvrefeuille
 le bol de jade est rempli de sa lueur ambrée
 l’invité, par son hôte enivré,
 en oublie qu’il est en pays étranger
 l’éclaircie
 sur la mousse verte qui recouvre la terre, le début de l’éclaircie
 sous les arbres verdoyants, de la sieste je me réveille, personne
 seul le vent du sud, ancienne connaissance,
 ouvre furtivement la porte et feuillette un livre

>Le propos de cet ouvrage est d’illustrer la voie suprême de la liberté poétique selon cinq perspectives: la cabane, la cuisine, le vin et l’ivresse, le thé, la poésie et les livres. De décliner l’art de vivre, selon le tao, du poète chinois.
 journée d’automne, habitant dans la campagne
 journée d’automne, le vieux campagnard s’attarde à la maison
 sur le plateau rouge le poisson mariné d’un blanc aussi éclatant qu’une fleur
 le riz de Lei san, de véritables perles, est déjà cuit
 du thé de Ting heng, comme de la neige blanche, est en train d’infuser
 le bon vin de Lan ling, parfumé au chèvrefeuille
 le bol de jade est rempli de sa lueur ambrée
 l’invité, par son hôte enivré,
 en oublie qu’il est en pays étranger
 l’éclaircie
 sur la mousse verte qui recouvre la terre, le début de l’éclaircie
 sous les arbres verdoyants, de la sieste je me réveille, personne
 seul le vent du sud, ancienne connaissance,
 ouvre furtivement la porte et feuillette un livre
