L’émergence des Lumières a marqué la fin des systèmes de pensée figés et de portée limitée. Une ère nouvelle s’est ouverte dans l’histoire humaine, où la capacité à produire à un rythme soutenu des connaissances nouvelles, ayant une portée de plus en plus grande, s’est développée comme jamais auparavant. Beaucoup se demandent combien de temps cela peut durer. Existe-t-il une limite intrinsèque à la production de connaissances ? Ou s’agit-il d’un commencement de l’infini ? En d’autres termes, disposons-nous des méthodes propres à assurer une croissance illimitée de connaissances nouvelles ? Le physicien et philosophe David Deutsch renouvelle dans Le commencement de l’infini l’approche de Karl Popper et l’étend à pratiquement tous les champs de la connaissance, des sciences de la nature aux sciences humaines et même à l’esthétique. Plutôt que de rechercher dans les théories scientifiques, les systèmes de pensée, les systèmes politiques une infaillibilité hors d’atteinte, il propose d’adopter les deux maximes suivantes : Les problèmes sont inévitables, et Tout problème a une solution. Toute catastrophe, tout échec est dû au manque de la connaissance qui aurait permis de l’éviter. Cet optimisme ontologique, indispensable à la découverte des bonnes explications par le moyen de la créativité et de la critique, est mené tambour battant par l’auteur tout au long de l’ouvrage, et apparaît comme l’une des conditions de la survie de notre espèce à long terme.
L’émergence des Lumières a marqué la fin des systèmes de pensée figés et de portée limitée. Une ère nouvelle s’est ouverte dans l’histoire humaine, où la capacité à produire à un rythme soutenu des connaissances nouvelles, ayant une portée de plus en plus grande, s’est développée comme jamais auparavant. Beaucoup se demandent combien de temps cela peut durer. Existe-t-il une limite intrinsèque à la production de connaissances ? Ou s’agit-il d’un commencement de l’infini ? En d’autres termes, disposons-nous des méthodes propres à assurer une croissance illimitée de connaissances nouvelles ? Le physicien et philosophe David Deutsch renouvelle dans Le commencement de l’infini l’approche de Karl Popper et l’étend à pratiquement tous les champs de la connaissance, des sciences de la nature aux sciences humaines et même à l’esthétique. Plutôt que de rechercher dans les théories scientifiques, les systèmes de pensée, les systèmes politiques une infaillibilité hors d’atteinte, il propose d’adopter les deux maximes suivantes : Les problèmes sont inévitables, et Tout problème a une solution. Toute catastrophe, tout échec est dû au manque de la connaissance qui aurait permis de l’éviter. Cet optimisme ontologique, indispensable à la découverte des bonnes explications par le moyen de la créativité et de la critique, est mené tambour battant par l’auteur tout au long de l’ouvrage, et apparaît comme l’une des conditions de la survie de notre espèce à long terme.