Traduite du sanskrit par Sylvain Lévi & Joseph Trumbull Stickney
Restituée d´après le manuscrit original par Silvia D’Intino
"À quoi bon pour nous un royaume, ô Govinda, à quoi bon jouissance et vie ?
Ceux qui me firent désirer royaume, jouissance, et plaisirs, les voilà, ordonnés pour la bataille, les voilà qui abandonnent la vie et la fortune." Une grande bataille s´apprête à faire rage entre les Pāndava, fils du roi Pāndu, et les Kaurava, leurs cousins. Or, le prince guerrier Arjuna est effrayé à l´idée d´attenter aux jours de parents qui s´affrontent de part et d’autre sur le champ de bataille. Il souhaite déposer les armes. Mais il demande au préalable conseil à son cocher, qui n´est autre que Krishna, incarnation terrestre de Vishnou, divinité suprême. Il s´ensuit un dialogue durant lequel Krishna rappelle au prince les mystères de l’action et la découverte de soi. Texte révéré par tout Hindou, ce poème, généralement daté entre le IIIe siècle av. J.-C. et les débuts de notre ère, est inscrit au cœur de l´épopée du Mahābhārata. Grâce à la fusion qu´il accomplit entre différentes doctrines et croyances, sa portée est universelle.
Avec Joseph Stickney, Sylvain Lévi nous livre une traduction extrêmement sensible et délicate, qui restitue magnifiquement la poésie de ce chant.
Traduite du sanskrit par Sylvain Lévi & Joseph Trumbull Stickney
Restituée d´après le manuscrit original par Silvia D’Intino
"À quoi bon pour nous un royaume, ô Govinda, à quoi bon jouissance et vie ?
Ceux qui me firent désirer royaume, jouissance, et plaisirs, les voilà, ordonnés pour la bataille, les voilà qui abandonnent la vie et la fortune." Une grande bataille s´apprête à faire rage entre les Pāndava, fils du roi Pāndu, et les Kaurava, leurs cousins. Or, le prince guerrier Arjuna est effrayé à l´idée d´attenter aux jours de parents qui s´affrontent de part et d’autre sur le champ de bataille. Il souhaite déposer les armes. Mais il demande au préalable conseil à son cocher, qui n´est autre que Krishna, incarnation terrestre de Vishnou, divinité suprême. Il s´ensuit un dialogue durant lequel Krishna rappelle au prince les mystères de l’action et la découverte de soi. Texte révéré par tout Hindou, ce poème, généralement daté entre le IIIe siècle av. J.-C. et les débuts de notre ère, est inscrit au cœur de l´épopée du Mahābhārata. Grâce à la fusion qu´il accomplit entre différentes doctrines et croyances, sa portée est universelle.
Avec Joseph Stickney, Sylvain Lévi nous livre une traduction extrêmement sensible et délicate, qui restitue magnifiquement la poésie de ce chant.