Ce livre critique la façon dont le « cas Heidegger », c´est-à-dire la compromission de l´ancien recteur du Fribourg dans le national-socialisme, est envisagé par des philosophes tels que Gadamer, Habermas, Derrida, Lyotard, Lacoue-Labarthe, Rorty ou Arendt.
L´auteur nous montre comment ces philosophes reprennent et commentent les mêmes lieux communs : le « tournant de 1929 » ou le « silence après 1945 », sans interroger la déshumanisation radicale de la pensée qui caractérise selon lui le fond même de l´œuvre heideggérienne.
Hassan Givsan nous invite à une lecture ironique et précise de ces écrits qui met au jour les contradictions des commentateurs et leur propension à sacrifier la cohérence à l´effet rhétorique.
Ce livre critique la façon dont le « cas Heidegger », c´est-à-dire la compromission de l´ancien recteur du Fribourg dans le national-socialisme, est envisagé par des philosophes tels que Gadamer, Habermas, Derrida, Lyotard, Lacoue-Labarthe, Rorty ou Arendt.
L´auteur nous montre comment ces philosophes reprennent et commentent les mêmes lieux communs : le « tournant de 1929 » ou le « silence après 1945 », sans interroger la déshumanisation radicale de la pensée qui caractérise selon lui le fond même de l´œuvre heideggérienne.
Hassan Givsan nous invite à une lecture ironique et précise de ces écrits qui met au jour les contradictions des commentateurs et leur propension à sacrifier la cohérence à l´effet rhétorique.