Heidegger a toujours été en France un sujet brûlant. La publication des Cahiers noirs ainsi que les révélations sur l’édition des Œuvres complètes ont récemment nourri la polémique en apportant de nouveaux éléments à charge.
Et si, au-delà de ces débats, on écoutait la langue de Heidegger ?
Si on auscultait ses textes ? « Gefolgschaft », « Einsatz », « Ereignis » : autant de termes appartenant à la fois au vocabulaire nazi et au système philosophique heideggérien. L’appropriation d’un tel langage marque un engagement profond qui n’a rien d’occasionnel. Cet ouvrage rare et décisif restitue la langue de Heidegger dans l’histoire de l’allemand, de Luther à Fichte. Il dévoile les implications politiques d’une terminologie qui, en passant dans la traduction d’une langue à l’autre, échappent souvent au lecteur français. Une telle contamination constitue symboliquement l’un des événements les plus importants du XXe siècle philosophique, dont on ne finira pas de mesurer la portée et les conséquences.
Heidegger a toujours été en France un sujet brûlant. La publication des Cahiers noirs ainsi que les révélations sur l’édition des Œuvres complètes ont récemment nourri la polémique en apportant de nouveaux éléments à charge.
Et si, au-delà de ces débats, on écoutait la langue de Heidegger ?
Si on auscultait ses textes ? « Gefolgschaft », « Einsatz », « Ereignis » : autant de termes appartenant à la fois au vocabulaire nazi et au système philosophique heideggérien. L’appropriation d’un tel langage marque un engagement profond qui n’a rien d’occasionnel. Cet ouvrage rare et décisif restitue la langue de Heidegger dans l’histoire de l’allemand, de Luther à Fichte. Il dévoile les implications politiques d’une terminologie qui, en passant dans la traduction d’une langue à l’autre, échappent souvent au lecteur français. Une telle contamination constitue symboliquement l’un des événements les plus importants du XXe siècle philosophique, dont on ne finira pas de mesurer la portée et les conséquences.