Stanislas Breton (1912-2005) entre à 15 ans dans la congrégation des Passionnistes où il étudie la théologie et la philosophie. À partir de 1948 il enseigne à Rome puis dans les Instituts catholiques de Lyon et Paris. En 1965, il fait la connaissance de Louis Althusser qui lui confie un cours à l’École normale supérieure jusqu’en 1972.
Il est l’auteur d’une oeuvre considérable, à la fois rigoureuse et poétique, reconnue internationalement, qui croise notamment le néoplatonisme, Spinoza et le bouddhisme de l’École de Kyoto.
Son oeuvre est singulière, tout autant par le détail de ce qu’elle avance que par le rassemblement de ses thèses et le croisement de ses questions. « La théologie est une science, mais en même temps combien est-ce de sciences ? », demandait en son temps Pascal. La même question vaudrait pour la mystique : combien de chemins pour le transit de l’âme ? Et bien sûr pour la philosophie : combien d’approches (métaphysiques, phénoménologiques, politiques) de l’idée d’être ou d’être au monde ? L’espace de la pensée est celui d’une diversité de chemins et de thèses qui pourtant n’est pas dispersion. Le montrer suppose de faire se rencontrer le lointain et le proche, que nous les déclinions selon l’espace (l’Occident et son ailleurs qu’est l’Orient) ou selon le temps (le contemporain et son passé grec, ou néoplatonicien). Comme il suppose aussi de rapprocher la logique et ce qui excède notre logos, et ainsi exposer la philosophie aux ressources de la mystique.
Ont contribué à cet ouvrage : Carla Canullo, Philippe Capelle-Dumont, Jean-Claude Eslin, Hubert Faes, Emmanuel Falque, William Franke, Emmanuel Gabellieri, Jérôme de Gramont, Jean Greisch, Jacqueline Lagrée, Laurent Lavaud, Jean Leclercq, Marie-Odile Métral, Joseph O’Leary, Bernard Sesé, Yasuhiko Sugimura, FrançoiseTodorovitch.
Stanislas Breton (1912-2005) entre à 15 ans dans la congrégation des Passionnistes où il étudie la théologie et la philosophie. À partir de 1948 il enseigne à Rome puis dans les Instituts catholiques de Lyon et Paris. En 1965, il fait la connaissance de Louis Althusser qui lui confie un cours à l’École normale supérieure jusqu’en 1972.
Il est l’auteur d’une oeuvre considérable, à la fois rigoureuse et poétique, reconnue internationalement, qui croise notamment le néoplatonisme, Spinoza et le bouddhisme de l’École de Kyoto.
Son oeuvre est singulière, tout autant par le détail de ce qu’elle avance que par le rassemblement de ses thèses et le croisement de ses questions. « La théologie est une science, mais en même temps combien est-ce de sciences ? », demandait en son temps Pascal. La même question vaudrait pour la mystique : combien de chemins pour le transit de l’âme ? Et bien sûr pour la philosophie : combien d’approches (métaphysiques, phénoménologiques, politiques) de l’idée d’être ou d’être au monde ? L’espace de la pensée est celui d’une diversité de chemins et de thèses qui pourtant n’est pas dispersion. Le montrer suppose de faire se rencontrer le lointain et le proche, que nous les déclinions selon l’espace (l’Occident et son ailleurs qu’est l’Orient) ou selon le temps (le contemporain et son passé grec, ou néoplatonicien). Comme il suppose aussi de rapprocher la logique et ce qui excède notre logos, et ainsi exposer la philosophie aux ressources de la mystique.
Ont contribué à cet ouvrage : Carla Canullo, Philippe Capelle-Dumont, Jean-Claude Eslin, Hubert Faes, Emmanuel Falque, William Franke, Emmanuel Gabellieri, Jérôme de Gramont, Jean Greisch, Jacqueline Lagrée, Laurent Lavaud, Jean Leclercq, Marie-Odile Métral, Joseph O’Leary, Bernard Sesé, Yasuhiko Sugimura, FrançoiseTodorovitch.