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COULON Louis Védas et Upanishads Librairie Eklectic

Védas et Upanishads

Auteur : COULON Louis
Editeur : AQUARIUS
Nombre de pages : 56
Date de parution : 01/01/2013
Forme : Livre ISBN : 9782881650840
AQU32

EPUISE

Pour le plus humble des parias et pour le plus éminent des mounis, la Nature est divine. Dieu se trouve sous tous les aspects phénoménaux qui ne sont que son revêtement. C’est une erreur grave que de taxer de polythéisme cette conception religieuse, la plus moniste qui soit puisqu’elle considère toutes choses comme les mille facettes, plus ou moins brillantes, d’une même Réalité sublime, la seule qui «soit » vraiment mais dont nous ne pourrions supporter la permanente Présence sans le voile d’illusions qui en atténue l’éclat et la met à la portée de notre faiblesse.

Une telle conception ne peut qu’engendrer une large tolérance à l’égard des innombrables sectes qui envahissent la religion hindoue; toutes sont considérées comme des moyens différents d’accéder à la compréhension du divin, étant entendu que Dieu ne peut être limité par une forme quelconque pour si élevée qu’elle soit. Pour cette raison, il est indifférent de vénérer telle ou telle de ses représentations dès qu’on voit en elles seulement la matérialisation du Principe unique.

L’unique moyen d’échapper à l’ensorcellement des formes illusoires, c’est-à-dire la seule façon de réaliser le Vrai c’est de le connaître. La délivrance est, avant tout une question de savoir ; c’est pourquoi les Védas, qui doivent introduire et maintenir les hommes, dans la Voie du salut, signifient précisément : Savoir.

Ce qui importe essentiellement est ainsi exprimé par les Upanishads: « En vérité, le principe dont tous les êtres naissent, dont ils vivent une fois nés, où ils rentrent quand ils meurent, tu dois chercher à le connaître... » 

Tel est le Vrai, dont la connaissance doit être conquise ; car il s’agit d’une conquête et d’une victoire après une lutte acharnée contre les chimères et les illusions qui, constamment, nous induisent en erreur sur le chemin à suivre pour atteindre au but final : le bonheur suprême !


Pour le plus humble des parias et pour le plus éminent des mounis, la Nature est divine. Dieu se trouve sous tous les aspects phénoménaux qui ne sont que son revêtement. C’est une erreur grave que de taxer de polythéisme cette conception religieuse, la plus moniste qui soit puisqu’elle considère toutes choses comme les mille facettes, plus ou moins brillantes, d’une même Réalité sublime, la seule qui «soit » vraiment mais dont nous ne pourrions supporter la permanente Présence sans le voile d’illusions qui en atténue l’éclat et la met à la portée de notre faiblesse.

Une telle conception ne peut qu’engendrer une large tolérance à l’égard des innombrables sectes qui envahissent la religion hindoue; toutes sont considérées comme des moyens différents d’accéder à la compréhension du divin, étant entendu que Dieu ne peut être limité par une forme quelconque pour si élevée qu’elle soit. Pour cette raison, il est indifférent de vénérer telle ou telle de ses représentations dès qu’on voit en elles seulement la matérialisation du Principe unique.

L’unique moyen d’échapper à l’ensorcellement des formes illusoires, c’est-à-dire la seule façon de réaliser le Vrai c’est de le connaître. La délivrance est, avant tout une question de savoir ; c’est pourquoi les Védas, qui doivent introduire et maintenir les hommes, dans la Voie du salut, signifient précisément : Savoir.

Ce qui importe essentiellement est ainsi exprimé par les Upanishads: « En vérité, le principe dont tous les êtres naissent, dont ils vivent une fois nés, où ils rentrent quand ils meurent, tu dois chercher à le connaître... » 

Tel est le Vrai, dont la connaissance doit être conquise ; car il s’agit d’une conquête et d’une victoire après une lutte acharnée contre les chimères et les illusions qui, constamment, nous induisent en erreur sur le chemin à suivre pour atteindre au but final : le bonheur suprême !