Edité par Denis Labouré et Pepita Sanchis Llacer

Hermann (1110-1154) traduit en latin les textes astrologiques arabes. Nous sommes ici à la source de notre astrologie occidentale.

En ce temps-là, les astrologues sont d’une autre trempe que leurs collègues actuels. Non seulement on les met au défi de découvrir où se trouve un bien caché, mais on leur demande ce qui a été caché. Est-ce minéral, végétal, animal ? De quelle couleur ? Neuf ou usagé ? Composé d’une ou plusieurs parties ? En bref, l’astrologue doit deviner à quoi pense le docteur de la loi qui l’interroge !

Dans ce texte, chacun découvrira comment pratiquait un astrologue médiéval. Quelles maisons, quel zodiaque utilisait-il ? Le maître d’une maison était-il le maître par domicile ou l’almuten ? Comment interprétait-on les nœuds de la Lune ? Comment se calculaient les directions primaires ?

Un chapitre comme celui relatif à la localisation des trésors est absent de la littérature actuelle. Certes, il y a moins de trésors. À l’époque, on enterre son bien et on peut trépasser sans avoir révélé la cache à ses héritiers. Mais le procédé peut tout aussi bien aider à localiser une personne ou un animal disparus.

La première partie du livre est une synthèse pédagogique rédigée par Denis Labouré. Elle permet à l’astrologue d’aujourd’hui de tirer le plus grand profit de ce texte. La seconde partie est le texte d’Hermann lui-même, traduit par Pepita Sanchis LLacer.

Avec ce traité d’astrologie horaire médiéval pour bagage, êtes-vous prêt à partir à la chasse au trésor ?