CONNEXION perm_identity Panier vide shopping_cart
- Revue Matières à Penser n°3 : Vous avez dit Matière(s) ? Librairie Eklectic

Revue Matières à Penser n°3 : Vous avez dit Matière(s) ?

Auteur : -
Editeur : Le COSMOGONE
Nombre de pages : 0
Date de parution : 01/12/2016
Forme : Livre ISBN : 9782810301928
COSMO151

NEUF habituellement en stock
Prix : 20.00€

EDITO : Depuis fort longtemps, l’homme s’est interrogé sur la matière. La difficulté est qu’il existe bien des façons d’aborder un tel thème, car il relève de plusieurs domaines que l’on a tenu jusqu’à une époque récente pour parfaitement rivaux : les principaux sont la science, la philosophie, et la théologie.
L’attitude des scientifiques a été longtemps imprégnée de matérialisme et de pragmatisme préoccupés uniquement de ce qui est observable, ils écartent systématiquement, dans les phénomènes observés, toute intervention de ce qui touche l’esprit ou l’affectivité, censés demeurer totalement étrangers à la science.
De leur côté, les philosophes ne s’intéressent guère qu’à l’aspect métaphysique, et à la rigueur psychologique ; Les théologiens, eux, refusent la moindre pénétration des démarches scientifiques dans les domaines dont ils se réservent l’attribution ; ils perpétuent ainsi leur tradition en expliquant toute chose par un concept unique, immuable, et d’une simplicité... évangélique : la matière, aussi bien que l’esprit, c’est Dieu. Ce qui élimine d’emblée toute approche rationaliste et scientifique du problème.
On constate très vite qu’il serait téméraire de faire une synthèse : chaque conception est séduisante. Le philosophe Husserl résumait ainsi le débat : «Toute conscience est conscience de quelque chose». L’esprit ne serait donc rien sans le monde objectif et la matière. Et ceux-ci, réciproquement, agissent sur l’esprit par l’intermédiaire du corps.
Plus concrètement, il semblerait que la notion de « matière » se prête à une multitude de notions différentes, mais sans doute complémentaires. Loin de nous, la prétention d’être exhautif, nous avons voulu simplement l’aborder avec une vision moderne et transdisciplinaire.Allons-nous trouver un compromis dans ce duel, vieux de plusieurs millénaires ?


EDITO : Depuis fort longtemps, l’homme s’est interrogé sur la matière. La difficulté est qu’il existe bien des façons d’aborder un tel thème, car il relève de plusieurs domaines que l’on a tenu jusqu’à une époque récente pour parfaitement rivaux : les principaux sont la science, la philosophie, et la théologie.
L’attitude des scientifiques a été longtemps imprégnée de matérialisme et de pragmatisme préoccupés uniquement de ce qui est observable, ils écartent systématiquement, dans les phénomènes observés, toute intervention de ce qui touche l’esprit ou l’affectivité, censés demeurer totalement étrangers à la science.
De leur côté, les philosophes ne s’intéressent guère qu’à l’aspect métaphysique, et à la rigueur psychologique ; Les théologiens, eux, refusent la moindre pénétration des démarches scientifiques dans les domaines dont ils se réservent l’attribution ; ils perpétuent ainsi leur tradition en expliquant toute chose par un concept unique, immuable, et d’une simplicité... évangélique : la matière, aussi bien que l’esprit, c’est Dieu. Ce qui élimine d’emblée toute approche rationaliste et scientifique du problème.
On constate très vite qu’il serait téméraire de faire une synthèse : chaque conception est séduisante. Le philosophe Husserl résumait ainsi le débat : «Toute conscience est conscience de quelque chose». L’esprit ne serait donc rien sans le monde objectif et la matière. Et ceux-ci, réciproquement, agissent sur l’esprit par l’intermédiaire du corps.
Plus concrètement, il semblerait que la notion de « matière » se prête à une multitude de notions différentes, mais sans doute complémentaires. Loin de nous, la prétention d’être exhautif, nous avons voulu simplement l’aborder avec une vision moderne et transdisciplinaire.Allons-nous trouver un compromis dans ce duel, vieux de plusieurs millénaires ?