Quand j’étais enfant, mes grands-parents, qui étaient des juifs venus de Pologne, réunissaient toute la famille pour les fêtes de Pâques. Nous lisions à voix haute un texte évoquant la sortie d’Égypte de nos ancêtres, esclaves du pharaon. C’était l’occasion de nous inscrire dans une histoire et de nous interroger sur la manière de sortir de notre propre esclavage, de nos propres enfermements, pour mieux entrer dans le printemps de la vie. J’aimais beaucoup le moment où c’était à nous, les enfants, d’intervenir et de lire un passage du texte. Nous devions ensuite poser des questions. Pourquoi célèbre-t-on cette fête ? Pourquoi y mange-t-on des herbes amères ?
Comme il est merveilleux de poser des questions ! En vieillissant, on finit par se faire prendre par tout ce qu’on sait, par tout ce qu’on croit savoir et qu’on entend dire. La méditation a beaucoup à voir avec ce retour à l’expérience de ne pas savoir, d’être questionnant et appelé ainsi au renouveau
Quand j’étais enfant, mes grands-parents, qui étaient des juifs venus de Pologne, réunissaient toute la famille pour les fêtes de Pâques. Nous lisions à voix haute un texte évoquant la sortie d’Égypte de nos ancêtres, esclaves du pharaon. C’était l’occasion de nous inscrire dans une histoire et de nous interroger sur la manière de sortir de notre propre esclavage, de nos propres enfermements, pour mieux entrer dans le printemps de la vie. J’aimais beaucoup le moment où c’était à nous, les enfants, d’intervenir et de lire un passage du texte. Nous devions ensuite poser des questions. Pourquoi célèbre-t-on cette fête ? Pourquoi y mange-t-on des herbes amères ?
Comme il est merveilleux de poser des questions ! En vieillissant, on finit par se faire prendre par tout ce qu’on sait, par tout ce qu’on croit savoir et qu’on entend dire. La méditation a beaucoup à voir avec ce retour à l’expérience de ne pas savoir, d’être questionnant et appelé ainsi au renouveau