
 
		Les  deux études figurant dans la première partie de ce volume répondent à  l´exigence de rendre justice - d´une certaine façon - aux écrivains Paul  Rosen et Abel Clarin de la Rive. En fait, certains auteurs qui ont lu  partiellement - et souvent partialement - leurs ouvrages (sans parler  d´auteurs qui ne les ont point lus), en avaient fait des irréductibles  champions de l´antimaçonnisme. Leurs carrières respectives qui  s´entrecroisent, constituent deux riches dossiers, ayant pour centre la  fameuse affaire Taxil, avec ses nombreux personnages tant fictifs que  bien réels, affaire sur laquelle la documentation de Charis jette des lumières peu connues, et pourtant décisives.
Samuel  Paul Rosen (1840 ?-1907), juif au commerce peu recommandable, venu en  France en 1862 de Constantinople, mène une lutte pendant plus de vingt  ans, pour récupérer son diplôme maçonnique de maître (délivré en février  1863), confisqué par le Frère Treu, Vénérable de la Loge Germanie à la Come d´Or de  Constantinople, car considéré comme faux, et pour se faire reconnaître  sa qualité de Maçon, indispensable pour être reçu dans les Loges  d´Europe et d´Orient. Et ceci même après sa conversion au catholicisme.  Déconfit, cet écrivain qui de son propre aveu connaît à peine le  français pendant ses pénibles démarches auprès les autorités  maçonniques, passe dans le camp adverse en convaincant de sa pugnacité  antimaçonnique l´abbé Brettes. Avec ce dernier, il entreprend la  rédaction d´un premier important volume (constitué, il est vrai,  principalement de plagiats) où il n´hésite pas à se parer de prestigieux  hauts grades et titres maçonniques. Ce livre sera suivi de deux autres  qui n´ont rien à envier aux produits du consortium Léo Taxil-Charles  Bataille/Hacks-Domenico Margiotta, (tous livres objet des éloges  imprudents du bibliographe Caillet).
Abel Clarin de la Rive  (1855-1914), son ennemi juré, est «rédacteur en chef de journaux de  chef-lieu », écrivain touche à tout, dont l´oeuvre maîtresse est La Femme  et l´Enfant dans la franc-maçonnerie universelle, qui rivalise, quant  aux diableries, avec les ouvrages du trio mentionné plus haut. Sa  correspondance témoigne de ses liens d´amitié avec « Léo », Charles» et « Dominique ».
Le  troisième dossier est consacré à un personnage exceptionnel: Samuel  Jacob Falk, dit le Baal-Shem de Londres (1710 ca-1782), et à son  rayonnement dans les Loges et les cours princières d´Europe. Maître de  Swedenborg et de Cagliostro, il fut en relation avec Jacob Frank.

Les  deux études figurant dans la première partie de ce volume répondent à  l´exigence de rendre justice - d´une certaine façon - aux écrivains Paul  Rosen et Abel Clarin de la Rive. En fait, certains auteurs qui ont lu  partiellement - et souvent partialement - leurs ouvrages (sans parler  d´auteurs qui ne les ont point lus), en avaient fait des irréductibles  champions de l´antimaçonnisme. Leurs carrières respectives qui  s´entrecroisent, constituent deux riches dossiers, ayant pour centre la  fameuse affaire Taxil, avec ses nombreux personnages tant fictifs que  bien réels, affaire sur laquelle la documentation de Charis jette des lumières peu connues, et pourtant décisives.
Samuel  Paul Rosen (1840 ?-1907), juif au commerce peu recommandable, venu en  France en 1862 de Constantinople, mène une lutte pendant plus de vingt  ans, pour récupérer son diplôme maçonnique de maître (délivré en février  1863), confisqué par le Frère Treu, Vénérable de la Loge Germanie à la Come d´Or de  Constantinople, car considéré comme faux, et pour se faire reconnaître  sa qualité de Maçon, indispensable pour être reçu dans les Loges  d´Europe et d´Orient. Et ceci même après sa conversion au catholicisme.  Déconfit, cet écrivain qui de son propre aveu connaît à peine le  français pendant ses pénibles démarches auprès les autorités  maçonniques, passe dans le camp adverse en convaincant de sa pugnacité  antimaçonnique l´abbé Brettes. Avec ce dernier, il entreprend la  rédaction d´un premier important volume (constitué, il est vrai,  principalement de plagiats) où il n´hésite pas à se parer de prestigieux  hauts grades et titres maçonniques. Ce livre sera suivi de deux autres  qui n´ont rien à envier aux produits du consortium Léo Taxil-Charles  Bataille/Hacks-Domenico Margiotta, (tous livres objet des éloges  imprudents du bibliographe Caillet).
Abel Clarin de la Rive  (1855-1914), son ennemi juré, est «rédacteur en chef de journaux de  chef-lieu », écrivain touche à tout, dont l´oeuvre maîtresse est La Femme  et l´Enfant dans la franc-maçonnerie universelle, qui rivalise, quant  aux diableries, avec les ouvrages du trio mentionné plus haut. Sa  correspondance témoigne de ses liens d´amitié avec « Léo », Charles» et « Dominique ».
Le  troisième dossier est consacré à un personnage exceptionnel: Samuel  Jacob Falk, dit le Baal-Shem de Londres (1710 ca-1782), et à son  rayonnement dans les Loges et les cours princières d´Europe. Maître de  Swedenborg et de Cagliostro, il fut en relation avec Jacob Frank.
