La Prière de Samantabhadra (Kunzang Mönlam) est le neuvième chapitre d´un tantra du Dzog-tchèn qui fut révélé dans une vision mystique au grand tertön tibétain Rigdzine Gödèm en 1366.
Cette Prière de Samantabhadra est d´une importance capitale car elle montre par quels mécanismes la méprise s´instaure, au plan le plus subtil, dans la conscience. Elle montre aussi comment il est possible d´inverser ce mécanisme de méprise en apprenant à se tenir en retrait lorsque l´un des cinq poisons s´élève en nous.
Cette Prière est ici commentée par le maître bhoutanais Gangtèng Tulkou Rimpoché lors d´un enseignement qu´il donna il y a déjà de nombreuses années à un groupe de ses étudiants, si bien que ceux-ci purent lui poser des questions, qui sont reproduites dans le texte ; les réponses de Rimpoché permettent ainsi d´éclairer la Prière et de mieux en pénétrer le sens.
Gangtèng Tulkou Rimpoché
Son Eminence est née en 1955 dans les hauteurs de Tongsa, ancienne capitale du Bhoutan. Kyabdjé Dudjom Rimpoché, Kyabdjé Dilgo Khyèntsé Rimpoché et Sa Sainteté le seizième Karmapa ont reconnu en elle la huitième réincarnation de Guialsé Péma Thinelé, faisant d´elle le neuvième Gangtèng Tulkou. En son temps, on avait reconnu en Guialsé Péma Thinelé l´émanation du Corps sacré du grand tertön bhoutanais Rigdzine Péma Lingpa (1450-1521), que l´on considère avoir été la réincarnation de l´incomparable maître tibétain Kune-khyèn Longue-tchèn Rab-djampa (1308-1363), maître érudit et accompli le plus important, après Padmasambhava, de la lignée Nyingma du bouddhisme tibétain. Son Eminence Gangtèng Tulkou Rimpoché vit essentiellement au monastère de Gangtèng dans la haute vallée de P(h)ob-djika du Bhoutan central et dispense depuis plus de vingt ans des enseignements d´une très grande clarté, qui portent surtout sur le Dzog-tchèn, un peu partout dans le monde (Europe, Russie, USA et Asie).
La Prière de Samantabhadra (Kunzang Mönlam) est le neuvième chapitre d´un tantra du Dzog-tchèn qui fut révélé dans une vision mystique au grand tertön tibétain Rigdzine Gödèm en 1366.
Cette Prière de Samantabhadra est d´une importance capitale car elle montre par quels mécanismes la méprise s´instaure, au plan le plus subtil, dans la conscience. Elle montre aussi comment il est possible d´inverser ce mécanisme de méprise en apprenant à se tenir en retrait lorsque l´un des cinq poisons s´élève en nous.
Cette Prière est ici commentée par le maître bhoutanais Gangtèng Tulkou Rimpoché lors d´un enseignement qu´il donna il y a déjà de nombreuses années à un groupe de ses étudiants, si bien que ceux-ci purent lui poser des questions, qui sont reproduites dans le texte ; les réponses de Rimpoché permettent ainsi d´éclairer la Prière et de mieux en pénétrer le sens.
Gangtèng Tulkou Rimpoché
Son Eminence est née en 1955 dans les hauteurs de Tongsa, ancienne capitale du Bhoutan. Kyabdjé Dudjom Rimpoché, Kyabdjé Dilgo Khyèntsé Rimpoché et Sa Sainteté le seizième Karmapa ont reconnu en elle la huitième réincarnation de Guialsé Péma Thinelé, faisant d´elle le neuvième Gangtèng Tulkou. En son temps, on avait reconnu en Guialsé Péma Thinelé l´émanation du Corps sacré du grand tertön bhoutanais Rigdzine Péma Lingpa (1450-1521), que l´on considère avoir été la réincarnation de l´incomparable maître tibétain Kune-khyèn Longue-tchèn Rab-djampa (1308-1363), maître érudit et accompli le plus important, après Padmasambhava, de la lignée Nyingma du bouddhisme tibétain. Son Eminence Gangtèng Tulkou Rimpoché vit essentiellement au monastère de Gangtèng dans la haute vallée de P(h)ob-djika du Bhoutan central et dispense depuis plus de vingt ans des enseignements d´une très grande clarté, qui portent surtout sur le Dzog-tchèn, un peu partout dans le monde (Europe, Russie, USA et Asie).