
 
		L´anthropologie de Nicolas Berdiaeff est une formidable protestation  face à la déshumanisation.
Nicolas Berdiaeff (1874-1948), philosophe  russe de confession orthodoxe, a vécu la chute du tsarisme et la  révolution russe. Expulsé de son pays, en 1922, pour des raisons  idéologiques, il passera le reste de sa vie en France, à Clamart, près  de Paris. Sa vie et sa compréhension de l´être humain sont étroitement  liées. C´est à juste raison que Pierre Aubert les suit sans les séparer :  il commence par une présentation de la vie de Berdiaeff et décrit la  genèse de sa vie spirituelle.
Il dessine le cadre philosophique de sa  pensée et l´influence de Dostoïevski sur sa vision de l´homme. Il  expose enfin l´anthropologie issue de cette somme de vécu et de  références intellectuelles et spirituelles. Pierre Aubert insiste sur  l´intérêt actuel d´un penseur chrétien confronté à l´athéisme, car c´est  dans ce contexte que Berdiaeff redéploie le dessein de Dieu concernant  l´être humain. Il valorise le thème biblique de l´homme créé à l´image  de Dieu, convaincu qu´il est que nous sommes des êtres non seulement  physiques mais aussi spirituels.
Réagissant contre l´éclatement  consécutif à la modernité, il décrit l´être humain dans sa complexité et  son désir d´unité, et souligne sa spécificité comme personne. Selon  Berdiaeff, la dépersonnalisation de l´être humain est la conséquence de  la non-reconnaissance de sa relation et de sa parenté avec Dieu.  L´incarnation de Dieu en Jésus Christ l´amène enfin à méditer sur le  mystère de la divino-humanité comme humanisation de l´être humain.
Avec  Pierre Aubert, on découvre ou redécouvre avec bonheur la belle figure  de penseur et de témoin que fut Nicolas Berdiaeff.

L´anthropologie de Nicolas Berdiaeff est une formidable protestation  face à la déshumanisation.
Nicolas Berdiaeff (1874-1948), philosophe  russe de confession orthodoxe, a vécu la chute du tsarisme et la  révolution russe. Expulsé de son pays, en 1922, pour des raisons  idéologiques, il passera le reste de sa vie en France, à Clamart, près  de Paris. Sa vie et sa compréhension de l´être humain sont étroitement  liées. C´est à juste raison que Pierre Aubert les suit sans les séparer :  il commence par une présentation de la vie de Berdiaeff et décrit la  genèse de sa vie spirituelle.
Il dessine le cadre philosophique de sa  pensée et l´influence de Dostoïevski sur sa vision de l´homme. Il  expose enfin l´anthropologie issue de cette somme de vécu et de  références intellectuelles et spirituelles. Pierre Aubert insiste sur  l´intérêt actuel d´un penseur chrétien confronté à l´athéisme, car c´est  dans ce contexte que Berdiaeff redéploie le dessein de Dieu concernant  l´être humain. Il valorise le thème biblique de l´homme créé à l´image  de Dieu, convaincu qu´il est que nous sommes des êtres non seulement  physiques mais aussi spirituels.
Réagissant contre l´éclatement  consécutif à la modernité, il décrit l´être humain dans sa complexité et  son désir d´unité, et souligne sa spécificité comme personne. Selon  Berdiaeff, la dépersonnalisation de l´être humain est la conséquence de  la non-reconnaissance de sa relation et de sa parenté avec Dieu.  L´incarnation de Dieu en Jésus Christ l´amène enfin à méditer sur le  mystère de la divino-humanité comme humanisation de l´être humain.
Avec  Pierre Aubert, on découvre ou redécouvre avec bonheur la belle figure  de penseur et de témoin que fut Nicolas Berdiaeff.
