Prononcé au semestre d’été 1920, ce cours témoigne de la façon dont Heidegger s’approprie la phénoménologie dans les débuts de son enseignement à Fribourg. C’est au nom de la vie qu’il la fait sienne, scellant ainsi d’entrée de jeu une divergence fondamentale avec le projet transcendantal de son fondateur, Edmund Husserl. Tout converge, dans cette Phénoménologie de l´intuition et de l’expression, vers l’unique «phénomène originaire» de la vie et, en premier lieu, la méthode inventée pour s’en saisir : la «Destruktionphénoménologique», qui s’y trouve exposée pour la première fois. Elle est aussitôt mise en œuvre par le jeune Heidegger vis-à-vis des deux grands cadres d’interrogation qui occultent à ses yeux le phénomène de la vie, le problème de l’a priori et celui du «vécu».
Prononcé au semestre d’été 1920, ce cours témoigne de la façon dont Heidegger s’approprie la phénoménologie dans les débuts de son enseignement à Fribourg. C’est au nom de la vie qu’il la fait sienne, scellant ainsi d’entrée de jeu une divergence fondamentale avec le projet transcendantal de son fondateur, Edmund Husserl. Tout converge, dans cette Phénoménologie de l´intuition et de l’expression, vers l’unique «phénomène originaire» de la vie et, en premier lieu, la méthode inventée pour s’en saisir : la «Destruktionphénoménologique», qui s’y trouve exposée pour la première fois. Elle est aussitôt mise en œuvre par le jeune Heidegger vis-à-vis des deux grands cadres d’interrogation qui occultent à ses yeux le phénomène de la vie, le problème de l’a priori et celui du «vécu».