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MAISTRE Louis de Les lieux du pouvoir - Entre mythe et histoire  Librairie Eklectic

Les lieux du pouvoir - Entre mythe et histoire

Auteur : MAISTRE Louis de
Editeur : Arché (Milano)
Nombre de pages : 340
Date de parution : 07/10/2014
Forme : Livre ISBN : 9788872523339
ARC334

NEUF habituellement en stock
Prix : 33.00€

Point de départ de «l’étrange géopolitique du mal» selon René Guénon fut le livre de William Seabrook Adventures in Arabia, dont celui-ci fit le compte rendu en 1935 et ensuite développa ses considérations sur «les 7 tours du Diable», localisées de par le monde, support de la «contre-initiation» et de ses agents occultes, considérations destinées exclusivement à quelques-uns de ses correspondants. Louis de Maistre examine donc la vie et les “aventures” de Seabrook en Afrique noire, à Haïti, et au Proche-Orient, narrées dans son œuvre, notamment son séjour parmi les Druzes et les Yézidis, les “adorateurs de l’Ange Paon” peuplant le mont Sindjar.

Après avoir analysé des éléments proches du sujet, traités dans le roman inachevé de Meyrink La Maison de l’alchimisteet dans celui de Kubin, L’Autre côté, l’auteur passe à l’exposition de la géopolitique telle qu’elle avait été conçue par son éminent théoricien Halford Mackinder et ses applications pratiques sur le terrain, – avec l’implication de personnages plus ou moins compromis avec le monde de l’espionnage -, en rapprochant les idées de Seabrook et de Guénon en la matière. Avant de traiter plus loin des conceptions de Karl Haushofer, il s’occupe justement de quelques-uns de ces personnages, liés, d’une façon ou d’une autre, à ce que, selon la définition de Peter Hopkins, deviendra Le Grand Jeu. Aussi est jetée une lumière inquiétante sur l’itinéraire de Louis Massignon (qui avait occulté la vérité sur la vraie nature des relations de son ami Huysmans avec l’infemal abbé Boullan et, à l’instar de son collègue Lawrence, déguisé en Arabe, trahira la cause arabe).

Puis sont exposés ceux de trois femmes exceptionnelles: Lady Hester Stanhope, intéressée à l’archéologie et aux sciences occultes, qui s’établit en Syrie, dans un monastère délaissé, transformé en fastueux ermitage ou elle recevait des personnalités druzes, wahhâbites et l’aventurier Lascaris; Carla Serena, née Caroline Hartog Morgensthein, qui voyagea en cachette à travers l’Orient, pour le compte des services de renseignements anglais; la fonctionnaire britannique Gertrude Bell, qui aimait particulièrement les Yézidis et affirma que «les, adorateurs du Diable sont dociles et affables, quoique moralement licencieux».

L’auteur consacre un chapitre à la “Géopolitique et anti-tradition” où sont soumises à la critique les thèses de Mackinder, Haushofer, puis de Brzezinski, visant les stratégies pour la domination mondiale.

Une large place est réservée au rôle capital du pétrole et à ses patrons, tels les Samuel, Rockefeller, Deterding, Zaharoff, Gulbenkian.

Le rappel de l’histoire de la société secrète Teshu Maru de Narad Mani, alias Hiran Singh, qui avait présenté à Guénon le peintre allemand qui devait être connu, comme “maître spirituel”, sous le nom de Bô Yin Râ, l’amène à parler du tantrisme de l’Asie centrale, des sectaires manichéens qui se faisaient passer pour bouddhistes en Chine, du Kalachakra, de la présence des Japonais explorateurs-espions – en l’Asie centrale et au Tibet, organisés ensuite par le comte Otani et dans le cadre de la société mi-secrète du Dragon Noir…


Point de départ de «l’étrange géopolitique du mal» selon René Guénon fut le livre de William Seabrook Adventures in Arabia, dont celui-ci fit le compte rendu en 1935 et ensuite développa ses considérations sur «les 7 tours du Diable», localisées de par le monde, support de la «contre-initiation» et de ses agents occultes, considérations destinées exclusivement à quelques-uns de ses correspondants. Louis de Maistre examine donc la vie et les “aventures” de Seabrook en Afrique noire, à Haïti, et au Proche-Orient, narrées dans son œuvre, notamment son séjour parmi les Druzes et les Yézidis, les “adorateurs de l’Ange Paon” peuplant le mont Sindjar.

Après avoir analysé des éléments proches du sujet, traités dans le roman inachevé de Meyrink La Maison de l’alchimisteet dans celui de Kubin, L’Autre côté, l’auteur passe à l’exposition de la géopolitique telle qu’elle avait été conçue par son éminent théoricien Halford Mackinder et ses applications pratiques sur le terrain, – avec l’implication de personnages plus ou moins compromis avec le monde de l’espionnage -, en rapprochant les idées de Seabrook et de Guénon en la matière. Avant de traiter plus loin des conceptions de Karl Haushofer, il s’occupe justement de quelques-uns de ces personnages, liés, d’une façon ou d’une autre, à ce que, selon la définition de Peter Hopkins, deviendra Le Grand Jeu. Aussi est jetée une lumière inquiétante sur l’itinéraire de Louis Massignon (qui avait occulté la vérité sur la vraie nature des relations de son ami Huysmans avec l’infemal abbé Boullan et, à l’instar de son collègue Lawrence, déguisé en Arabe, trahira la cause arabe).

Puis sont exposés ceux de trois femmes exceptionnelles: Lady Hester Stanhope, intéressée à l’archéologie et aux sciences occultes, qui s’établit en Syrie, dans un monastère délaissé, transformé en fastueux ermitage ou elle recevait des personnalités druzes, wahhâbites et l’aventurier Lascaris; Carla Serena, née Caroline Hartog Morgensthein, qui voyagea en cachette à travers l’Orient, pour le compte des services de renseignements anglais; la fonctionnaire britannique Gertrude Bell, qui aimait particulièrement les Yézidis et affirma que «les, adorateurs du Diable sont dociles et affables, quoique moralement licencieux».

L’auteur consacre un chapitre à la “Géopolitique et anti-tradition” où sont soumises à la critique les thèses de Mackinder, Haushofer, puis de Brzezinski, visant les stratégies pour la domination mondiale.

Une large place est réservée au rôle capital du pétrole et à ses patrons, tels les Samuel, Rockefeller, Deterding, Zaharoff, Gulbenkian.

Le rappel de l’histoire de la société secrète Teshu Maru de Narad Mani, alias Hiran Singh, qui avait présenté à Guénon le peintre allemand qui devait être connu, comme “maître spirituel”, sous le nom de Bô Yin Râ, l’amène à parler du tantrisme de l’Asie centrale, des sectaires manichéens qui se faisaient passer pour bouddhistes en Chine, du Kalachakra, de la présence des Japonais explorateurs-espions – en l’Asie centrale et au Tibet, organisés ensuite par le comte Otani et dans le cadre de la société mi-secrète du Dragon Noir…