« Les Belles Paroles : ainsi les Indiens Guarani nomment-ils les mots qui leur servent à s´adresser à leurs dieux. Beau langage, grand parler, agréable à l’oreille des divins qui l’estiment digne d’eux. Rigueur de sa beauté dans la bouche des chamanes inspirés qui les prononcent […], ces né’ en poran, ces belles paroles, elles retentissent encore au plus secret de la forêt qui, de tout temps, abrita ceux qui, se nommant eux-mêmes Ava (les Hommes), s´affirment de cette manière dépositaires absolus de l´humain. Hommes véritables donc et, démesure d’un orgueil héroïque, élus des dieux, marqués du sceau du divin, eux qui se disent également les Jeguakava, les Adornés… »
Trois types de textes sont réunis dans cette anthologie commentée : des mythes où se raconte une histoire des dieux, du monde et des hommes ; les Belles Paroles, au sens propre, beaucoup plus ésotériques : textes où la cosmogenèse fait l´objet d´une spéculation religieuse ; des commentaires, enfin, très libres, où un nouveau pas est franchi : celui de la conceptualisation métaphysique.
On a regroupé ces textes dans une succession idéale : « temps de l’éternité », « lieu du malheur », « ce que disent les derniers ».
« Les Belles Paroles : ainsi les Indiens Guarani nomment-ils les mots qui leur servent à s´adresser à leurs dieux. Beau langage, grand parler, agréable à l’oreille des divins qui l’estiment digne d’eux. Rigueur de sa beauté dans la bouche des chamanes inspirés qui les prononcent […], ces né’ en poran, ces belles paroles, elles retentissent encore au plus secret de la forêt qui, de tout temps, abrita ceux qui, se nommant eux-mêmes Ava (les Hommes), s´affirment de cette manière dépositaires absolus de l´humain. Hommes véritables donc et, démesure d’un orgueil héroïque, élus des dieux, marqués du sceau du divin, eux qui se disent également les Jeguakava, les Adornés… »
Trois types de textes sont réunis dans cette anthologie commentée : des mythes où se raconte une histoire des dieux, du monde et des hommes ; les Belles Paroles, au sens propre, beaucoup plus ésotériques : textes où la cosmogenèse fait l´objet d´une spéculation religieuse ; des commentaires, enfin, très libres, où un nouveau pas est franchi : celui de la conceptualisation métaphysique.
On a regroupé ces textes dans une succession idéale : « temps de l’éternité », « lieu du malheur », « ce que disent les derniers ».