
 
		La civilisation chinoise était-elle "visuelle"? Quelle place les  penseurs chinois de l´époque classique (avant la fondation de l´Empire  en 221 av J.C.) accordaient-ils à la vue dans leur compréhension du réel  ? Cette monographie aborde de telles questions en étudiant de près les  diverses fonctions que revêtent la vue et l´oeil (au sens propre, comme  organe du corps, et au sens figuré, en tant que métaphore de l´esprit et  de son activité pensante) dans les Classiques chinois issus de  traditions aussi diverses que le confucianisme, le taoïsme, le moïsme,  le légisme ainsi que dans les arts divinatoires et dans la mythologie.
 L´auteure analyse également la constellation d´images langagières qui  gravitent autour de la vision, notamment la lumière et l´obscurité, le  miroir, le reflet, l´ombre et la cécité.
 Sur la base de nombreuses preuves textuelles, elle conclut que,  contrairement à certaines idées reçues, la Chine n´était pas "aveugle"  au sens où ses maître à penser attribuaient un rôle non négligeable à la  vision, dans la quête de la sagesse et dans le développement de la  sensibilité humaine.

La civilisation chinoise était-elle "visuelle"? Quelle place les  penseurs chinois de l´époque classique (avant la fondation de l´Empire  en 221 av J.C.) accordaient-ils à la vue dans leur compréhension du réel  ? Cette monographie aborde de telles questions en étudiant de près les  diverses fonctions que revêtent la vue et l´oeil (au sens propre, comme  organe du corps, et au sens figuré, en tant que métaphore de l´esprit et  de son activité pensante) dans les Classiques chinois issus de  traditions aussi diverses que le confucianisme, le taoïsme, le moïsme,  le légisme ainsi que dans les arts divinatoires et dans la mythologie.
 L´auteure analyse également la constellation d´images langagières qui  gravitent autour de la vision, notamment la lumière et l´obscurité, le  miroir, le reflet, l´ombre et la cécité.
 Sur la base de nombreuses preuves textuelles, elle conclut que,  contrairement à certaines idées reçues, la Chine n´était pas "aveugle"  au sens où ses maître à penser attribuaient un rôle non négligeable à la  vision, dans la quête de la sagesse et dans le développement de la  sensibilité humaine.
