« L´essai sur La personne et le sacré, qu´a écrit Simone Weil à Londres dans la dernière année de sa vie, ne cesse de nous interpeller pour au moins deux raisons. La première est la critique sans réserve du concept de personne, qui, à plus d´un demi-siècle de distance, n´a rien perdu de son actualité. La seconde - sans doute tout aussi actuelle - est la recherche acharnée et passionnée d´un principe qui se place au-delà des institutions, du droit et des libertés démocratiques, et sans lequel celles-ci perdent tout sens et toute utilité. Ces deux raisons - qu´illustrent en quelque sorte les deux termes du titre de l´essai - s´y trouvent aussi étroitement liées que la trame et la chaîne d´un tissu et, si nous tentons ici de les distinguer, le lecteur ne devra pas oublier que, dans la pensée profonde de Simone Weil, elles sont, en réalité, inséparables. » (Giorgio Agamben)
« L´essai sur La personne et le sacré, qu´a écrit Simone Weil à Londres dans la dernière année de sa vie, ne cesse de nous interpeller pour au moins deux raisons. La première est la critique sans réserve du concept de personne, qui, à plus d´un demi-siècle de distance, n´a rien perdu de son actualité. La seconde - sans doute tout aussi actuelle - est la recherche acharnée et passionnée d´un principe qui se place au-delà des institutions, du droit et des libertés démocratiques, et sans lequel celles-ci perdent tout sens et toute utilité. Ces deux raisons - qu´illustrent en quelque sorte les deux termes du titre de l´essai - s´y trouvent aussi étroitement liées que la trame et la chaîne d´un tissu et, si nous tentons ici de les distinguer, le lecteur ne devra pas oublier que, dans la pensée profonde de Simone Weil, elles sont, en réalité, inséparables. » (Giorgio Agamben)