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HEIDEGGER Martin La métaphysique de l´idéalisme allemand (Schelling) Librairie Eklectic

La métaphysique de l´idéalisme allemand (Schelling)

Auteur : HEIDEGGER Martin
Editeur : GALLIMARD         collection : BIB. DE PHILOSOPHIE
Nombre de pages : 256
Date de parution : 22/10/2015
Forme : Livre ISBN : 9782070148363
NRF689

NEUF habituellement en stock
Prix : 29.00€

Après le grand cours de 1936 sur le traité (le Schelling de 1809, Recherches philosophiques sur l’essence de la liberté humaine, Heidegger remet en 1941 l’ouvrage sur le métier. Il propose ici une interprétation «renouvelée» du traité dans lequel il voit «le sommet de la métaphysique de l’idéalisme allemand», ou encore «le coeur de toute métaphysique l’Occident». C’est dire que, loin de faire double emploi avec le cours de 1936 (dont la traduction française a paru en 1977 sous le titre Schelling), ce cours 1941 reprend à nouveaux frais la problématique schellingienne.
Le directeur de l’analyse est la distinction entre «fond» et «existence», analogue à celle entre pesanteur et lumière. En fait d’écrit sur la liberté dit Heidegger, il serait plus pertinent d’appeler l’ouvrage «l’écrit sur le mal», la liberté étant déterminée par Schelling comme pouvoir non bien ou du mal, mais du bien et du mal. C’est cette solidarité entre liberté et le mal qui est interrogée. C’est aussi l’occasion, pour Heidegger, de préciser en quoi le concept d’existence, tel qu’il l’élabore dans Etre et temps, se démarque de qu’entendent sous ce nom Schelling, Kierkegaard et Jaspers.
Ce n’est pas le moindre prix de ce cours que de prévenir le contresens, courant en France, selon lequel le traité de 1927 relèverait de «philosophie de l’existence» ou de l’«existentialisme».


Après le grand cours de 1936 sur le traité (le Schelling de 1809, Recherches philosophiques sur l’essence de la liberté humaine, Heidegger remet en 1941 l’ouvrage sur le métier. Il propose ici une interprétation «renouvelée» du traité dans lequel il voit «le sommet de la métaphysique de l’idéalisme allemand», ou encore «le coeur de toute métaphysique l’Occident». C’est dire que, loin de faire double emploi avec le cours de 1936 (dont la traduction française a paru en 1977 sous le titre Schelling), ce cours 1941 reprend à nouveaux frais la problématique schellingienne.
Le directeur de l’analyse est la distinction entre «fond» et «existence», analogue à celle entre pesanteur et lumière. En fait d’écrit sur la liberté dit Heidegger, il serait plus pertinent d’appeler l’ouvrage «l’écrit sur le mal», la liberté étant déterminée par Schelling comme pouvoir non bien ou du mal, mais du bien et du mal. C’est cette solidarité entre liberté et le mal qui est interrogée. C’est aussi l’occasion, pour Heidegger, de préciser en quoi le concept d’existence, tel qu’il l’élabore dans Etre et temps, se démarque de qu’entendent sous ce nom Schelling, Kierkegaard et Jaspers.
Ce n’est pas le moindre prix de ce cours que de prévenir le contresens, courant en France, selon lequel le traité de 1927 relèverait de «philosophie de l’existence» ou de l’«existentialisme».