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AUDI Paul Ivresse de l´art (L´). Nietzsche et l´esthétique (inédit) Librairie Eklectic

Ivresse de l´art (L´). Nietzsche et l´esthétique (inédit)

Auteur : AUDI Paul
Editeur : LIVRE DE POCHE (LE)
Nombre de pages : 224
Date de parution : 01/10/2003
Forme : Livre de poche ISBN : 2253943517
LP4351

NEUF Normalement disponible sur commande
Prix : 6.20€

"De tous les thèmes sur lesquels Nietzsche s’est penché avec passion et profondeur, il en est un qui n’a pas cessé de jouir, à ses yeux, d’un privilège particulier. Il s’agit du thème de l’art, dont le traitement finira par lui inspirer cette prise de position devenue célèbre : « Nous avons l’art pour ne pas mourir de la vérité ». Ces «rapports », jamais vraiment tranchés, entre l’art et la vérité, où se dressent des enjeux de vie, de mort et d’échange symbolique entre eux deux, constituant, de fait, ce à quoi, de l’aveu même de Nietzsche, celui-ci aura « d’abord voué tout (son) sérieux ». Cependant, après tout un siècle de recherches assidues et de controverses en tous genres, est-il encore possible de faire l’exégèse de la pensée de Nietzsche en continuant à se réclamer de la valeur heuristique que Nietzsche avait lui-même souhaité attacher au couple formé, dans sa seule imagination, par Dionysos (l’art) et Apollon (la vérité) ? Plus précisément, nous avons été conduit à traiter de la création moderne en faisant fond sur les principales questions que la conception de l’oeuvre d’art prônée par Nietzsche nous a paru en mesure d’adresser à l’esth/ethique en générale - à supposer qu’il faille appeler ainsi l’unité spirituelle, au coeur d’un même travail sur soi, de l’éthique et de l’esthétique.
Or, comme l’esthétique, pour Nietzsche, « n’est autre chose qu’une physiologie appliquée », et comme cette définition, il aurait pu tout aussi bien l’appliquer à l’éthique, cet essai s’emploie à projeter un regard en direction de ce trait d’union entre chair et esprit dont Nietzsche aura été le premier à montrer qu’il dépend de l’intime connexion qu’il nous appartient toujours de dégager entre le processus de transfiguration des formes constitutives de l’oeuvre d’art et le surgissement de cette force, de cette « puissance d’art » qu’est l’ivresse.
Donc, un essai - très original - sur le lieu nietzschéen entre « la chair » et « l’esprit ». Une voie royale pour entrer au coeur de la pensée du « Gai savoir ».
-----------------------
Paul Audi est philosophe et éditeur aux P.U.F. (où il co-dirige la collection « Perspectives critiques »). Il a, par ailleurs, publié de nombreux ouvrages sur Schopenhauer et la tradition du « pessimisme philosophique » allemand. On lui doit également des ouvrages remarquables sur Romain Gary, sur J.-J. Rousseau"


"De tous les thèmes sur lesquels Nietzsche s’est penché avec passion et profondeur, il en est un qui n’a pas cessé de jouir, à ses yeux, d’un privilège particulier. Il s’agit du thème de l’art, dont le traitement finira par lui inspirer cette prise de position devenue célèbre : « Nous avons l’art pour ne pas mourir de la vérité ». Ces «rapports », jamais vraiment tranchés, entre l’art et la vérité, où se dressent des enjeux de vie, de mort et d’échange symbolique entre eux deux, constituant, de fait, ce à quoi, de l’aveu même de Nietzsche, celui-ci aura « d’abord voué tout (son) sérieux ». Cependant, après tout un siècle de recherches assidues et de controverses en tous genres, est-il encore possible de faire l’exégèse de la pensée de Nietzsche en continuant à se réclamer de la valeur heuristique que Nietzsche avait lui-même souhaité attacher au couple formé, dans sa seule imagination, par Dionysos (l’art) et Apollon (la vérité) ? Plus précisément, nous avons été conduit à traiter de la création moderne en faisant fond sur les principales questions que la conception de l’oeuvre d’art prônée par Nietzsche nous a paru en mesure d’adresser à l’esth/ethique en générale - à supposer qu’il faille appeler ainsi l’unité spirituelle, au coeur d’un même travail sur soi, de l’éthique et de l’esthétique.
Or, comme l’esthétique, pour Nietzsche, « n’est autre chose qu’une physiologie appliquée », et comme cette définition, il aurait pu tout aussi bien l’appliquer à l’éthique, cet essai s’emploie à projeter un regard en direction de ce trait d’union entre chair et esprit dont Nietzsche aura été le premier à montrer qu’il dépend de l’intime connexion qu’il nous appartient toujours de dégager entre le processus de transfiguration des formes constitutives de l’oeuvre d’art et le surgissement de cette force, de cette « puissance d’art » qu’est l’ivresse.
Donc, un essai - très original - sur le lieu nietzschéen entre « la chair » et « l’esprit ». Une voie royale pour entrer au coeur de la pensée du « Gai savoir ».
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Paul Audi est philosophe et éditeur aux P.U.F. (où il co-dirige la collection « Perspectives critiques »). Il a, par ailleurs, publié de nombreux ouvrages sur Schopenhauer et la tradition du « pessimisme philosophique » allemand. On lui doit également des ouvrages remarquables sur Romain Gary, sur J.-J. Rousseau"