Je crains qu’on ne se soit trompé de concepts.
Car ne devrait-on pas penser le culturel en termes, non de valeurs (à soumettre à la tolérance), mais de ressources à prospecter ; non d’identité (et par suite d’identitaire), mais de fécondité à exploiter ; non de différence (revendiquant une appartenance), mais d’écart faisant barrage à l’uniformisation du monde et ouvrant un autre possible ?
Une mission aux confins du Vietnam – des flancs de Sapa aux bras du Mekong – m’a conduit à reconsidérer du plus loin ce qui nous occupe aujourd’hui de si près ; ainsi qu’à sonder, dans le sort de minorités brutalement exposées à la mondialisation, la déculturation planétaire qui menace.
Ou comment articuler dorénavant le local au global, la connivence à la connaissance, l’entretien du divers au maintien d’un universel ?
Pour que nous n’en soyons pas réduits au « tourisme », mais restions voyageurs…
Je crains qu’on ne se soit trompé de concepts.
Car ne devrait-on pas penser le culturel en termes, non de valeurs (à soumettre à la tolérance), mais de ressources à prospecter ; non d’identité (et par suite d’identitaire), mais de fécondité à exploiter ; non de différence (revendiquant une appartenance), mais d’écart faisant barrage à l’uniformisation du monde et ouvrant un autre possible ?
Une mission aux confins du Vietnam – des flancs de Sapa aux bras du Mekong – m’a conduit à reconsidérer du plus loin ce qui nous occupe aujourd’hui de si près ; ainsi qu’à sonder, dans le sort de minorités brutalement exposées à la mondialisation, la déculturation planétaire qui menace.
Ou comment articuler dorénavant le local au global, la connivence à la connaissance, l’entretien du divers au maintien d’un universel ?
Pour que nous n’en soyons pas réduits au « tourisme », mais restions voyageurs…