Un jeune homme perdu au fond de la province, à qui de rares fragments, par hasard découverts en des revues, ont permis de deviner et d’aimer la splendeur secrète de vos œuvres, ose se présenter à vous. Il croit que l’art ne peut plus qu’être une étroite Cité où règne la Beauté solitaire. Il désire se joindre, avec son rêve personnel, aux quelques amants de la chasteté esthétique.
Ainsi commence cette adresse tout en retrait du jeune Paul Valéry à son Maître, Stéphane Mallarmé. Parmi ces rares lettres, jusqu’ici jamais publiées, Valéry entrevoit la poésie comme «une explication du Monde délicate et belle, contenue dans une musique singulière et continuelle» et libérant au passage le poète «du pesant secours des banales philosophies, et des fausses tendresses».
Chaque lettre est un appel pudique et solitaire.
Un jeune homme perdu au fond de la province, à qui de rares fragments, par hasard découverts en des revues, ont permis de deviner et d’aimer la splendeur secrète de vos œuvres, ose se présenter à vous. Il croit que l’art ne peut plus qu’être une étroite Cité où règne la Beauté solitaire. Il désire se joindre, avec son rêve personnel, aux quelques amants de la chasteté esthétique.
Ainsi commence cette adresse tout en retrait du jeune Paul Valéry à son Maître, Stéphane Mallarmé. Parmi ces rares lettres, jusqu’ici jamais publiées, Valéry entrevoit la poésie comme «une explication du Monde délicate et belle, contenue dans une musique singulière et continuelle» et libérant au passage le poète «du pesant secours des banales philosophies, et des fausses tendresses».
Chaque lettre est un appel pudique et solitaire.