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LAOUREUX Sébastien Immanence à la limite (L´). Recherches sur la phénoménologie de Michel Henry Librairie Eklectic

Immanence à la limite (L´). Recherches sur la phénoménologie de Michel Henry

Auteur : LAOUREUX Sébastien
Editeur : CERF         collection : Passages
Nombre de pages : 270
Date de parution : 02/09/2005
Forme : Livre ISBN : 2204076163
CERF702

NEUF habituellement en stock
Prix : 35.00€

Ce livre tente de ressaisir la singularité de la phénoménologie matérielle de Michel Henry dans le champ de la phénoménologie contemporaine. D’un bout à l’autre, il s’agit d’interroger la pensée de Michel Henry depuis ses propres motifs internes. Pourquoi, et à plus forte raison comment, faire de la phénoménologie matérielle ? En suivant les impératifs phénoménologiques définis par Michel Henry - une conception du transcendantal comme immanence radicale de soi à soi et l’exigence de maintenir irréductibles l’un à l’autre le transcendantal et l’empirique - il devient possible d’effectuer une lecture à nouveaux frais de la phénoménologie contemporaine. De façon ponctuelle, Husserl et Heidegger, mais aussi Sartre, Merleau-Ponty, Ricoeur et Derrida sont reconsidérés à partir de la phénoménologie matérielle. En retour, cette lecture de la phénoménologie contemporaine met la phénoménologie matérielle elle-même à l’épreuve. Est-elle capable de rester fidèle, toujours et partout, aux exigences fortes qu’elle prescrit à la pensée ? N’outrepasse-t-elle pas ses propres impératifs phénoménologiques ? En suivant les figures prises par le concept d’immanence dans l’ensemble de son oeuvre, il apparaît que les textes tardifs de Michel Henry versent par moments dans la « métaphysique » telle que la définit la phénoménologie matérielle elle-même. Mais cet excès lui-même, cette immanence poussée à la limite, n’ouvre-t-il pas d’autres potentialités ? N’invite-t-il pas la phénoménologie à être inquiète d’elle-même ? Dans l’inconfort, qui constitue peut-être la meilleure invitation à penser.


Ce livre tente de ressaisir la singularité de la phénoménologie matérielle de Michel Henry dans le champ de la phénoménologie contemporaine. D’un bout à l’autre, il s’agit d’interroger la pensée de Michel Henry depuis ses propres motifs internes. Pourquoi, et à plus forte raison comment, faire de la phénoménologie matérielle ? En suivant les impératifs phénoménologiques définis par Michel Henry - une conception du transcendantal comme immanence radicale de soi à soi et l’exigence de maintenir irréductibles l’un à l’autre le transcendantal et l’empirique - il devient possible d’effectuer une lecture à nouveaux frais de la phénoménologie contemporaine. De façon ponctuelle, Husserl et Heidegger, mais aussi Sartre, Merleau-Ponty, Ricoeur et Derrida sont reconsidérés à partir de la phénoménologie matérielle. En retour, cette lecture de la phénoménologie contemporaine met la phénoménologie matérielle elle-même à l’épreuve. Est-elle capable de rester fidèle, toujours et partout, aux exigences fortes qu’elle prescrit à la pensée ? N’outrepasse-t-elle pas ses propres impératifs phénoménologiques ? En suivant les figures prises par le concept d’immanence dans l’ensemble de son oeuvre, il apparaît que les textes tardifs de Michel Henry versent par moments dans la « métaphysique » telle que la définit la phénoménologie matérielle elle-même. Mais cet excès lui-même, cette immanence poussée à la limite, n’ouvre-t-il pas d’autres potentialités ? N’invite-t-il pas la phénoménologie à être inquiète d’elle-même ? Dans l’inconfort, qui constitue peut-être la meilleure invitation à penser.