Au sein de l´oeuvre prolifique du penseur juif viennois Martin Buber (1878-1965), la spiritualité hassidique constitue une sorte de fil rouge, depuis les Contes de Rabbi Nahman (1906) jusqu´à ce Message hassidique paru en 1952 et totalement inédit en français. Ce dernier constitue avec les célèbres Récits hassidiques une seule oeuvre, comme l´expose Buber lui-même. Écrit au soir de sa vie, il propose une magistrale synthèse où l´on retrouve l´apport des travaux de Gershom Scholem sur la kabbale et le messianisme, sa propre philosophie du dialogue (Je et Tu), ou encore ses recherches sur les religions comparées. Fidèle à son intuition, il montre comment le message hassidique n´est pas à chercher dans les textes, mais dans la vie concrète de la communauté et du maître (tsaddik). Car ce message ne consiste en rien d´autre qu´à accueillir Dieu dans la vie quotidienne et à sanctifier l´intégralité du réel, même dans ses aspects les plus profanes.
Comme l´écrit Emmanuel Levinas, Buber « fut un grand seigneur du verbe. Avoir su parler en Juif du judaïsme comme il a parlé est, sans conteste, la grande merveille de cette vie et... le miracle de l´histoire intellectuelle juive de ces cent dernières années. »
Au sein de l´oeuvre prolifique du penseur juif viennois Martin Buber (1878-1965), la spiritualité hassidique constitue une sorte de fil rouge, depuis les Contes de Rabbi Nahman (1906) jusqu´à ce Message hassidique paru en 1952 et totalement inédit en français. Ce dernier constitue avec les célèbres Récits hassidiques une seule oeuvre, comme l´expose Buber lui-même. Écrit au soir de sa vie, il propose une magistrale synthèse où l´on retrouve l´apport des travaux de Gershom Scholem sur la kabbale et le messianisme, sa propre philosophie du dialogue (Je et Tu), ou encore ses recherches sur les religions comparées. Fidèle à son intuition, il montre comment le message hassidique n´est pas à chercher dans les textes, mais dans la vie concrète de la communauté et du maître (tsaddik). Car ce message ne consiste en rien d´autre qu´à accueillir Dieu dans la vie quotidienne et à sanctifier l´intégralité du réel, même dans ses aspects les plus profanes.
Comme l´écrit Emmanuel Levinas, Buber « fut un grand seigneur du verbe. Avoir su parler en Juif du judaïsme comme il a parlé est, sans conteste, la grande merveille de cette vie et... le miracle de l´histoire intellectuelle juive de ces cent dernières années. »