Qu´ont en commun une guerrière et une sainte ? A priori, rien. Tout semble même les opposer. L´une serait du côté du Mal et du sang, l´autre du Bien et de la lumière. A cette idée, la représentation de Thérèse de Lisieux, proclamée en 1997 trente-troisième docteur de l´Église et sainte française la plus célèbre avec Jeanne d´Arc, semble donner raison. Bouquet de roses et crucifix entre les bras, voile sur la tête et guimpe autour du visage, sourire ténu, ainsi la connait-on. Comme une sainte, et non telle une guerrière. Ce qu´elle était pourtant. C´est le paradoxe que prétend dénouer ce livre. Car aimer son prochain est un combat (qu´on nomme spirituel), une lutte que Thérèse Martin aura menée sa vie durant. Et d´abord contre elle-même.
Dans cet essai biographique passionnant, Jean de Saint-Chéron retrace son existence pour faire, non l´éloge de la bonne sœur aux fleurs, mais celui de la sainte guerrière, et rappeler combien l´amour dont parle la Bible est « une glorieuse guerre ». En sept courts chapitres, on suit sa formation martiale, de son enfance marquée par sa vive piété, son caractère déterminé et la mort de sa mère, à sa conversion à 13 ans, lorsqu´elle comprend que, pour aimer, il lui faudra souffrir beaucoup. De Rome, où elle va conquérir la forteresse du Carmel à la pointe de l´épée en implorant le Pape de la laisser y entrer avant l´âge légal, à son entrée en religion parmi ses sœurs dont elle s´attèle à aimer les défauts, c´est un parcours du combattant qu´elle raconte dans ses écrits et que Jean de Saint-Chéron nous fait revivre en la suivant et la citant avec énergie, science et ardeur. Un éloge puissant et une leçon de foi moderne sur la bataille de l´amour et du pardon.
Qu´ont en commun une guerrière et une sainte ? A priori, rien. Tout semble même les opposer. L´une serait du côté du Mal et du sang, l´autre du Bien et de la lumière. A cette idée, la représentation de Thérèse de Lisieux, proclamée en 1997 trente-troisième docteur de l´Église et sainte française la plus célèbre avec Jeanne d´Arc, semble donner raison. Bouquet de roses et crucifix entre les bras, voile sur la tête et guimpe autour du visage, sourire ténu, ainsi la connait-on. Comme une sainte, et non telle une guerrière. Ce qu´elle était pourtant. C´est le paradoxe que prétend dénouer ce livre. Car aimer son prochain est un combat (qu´on nomme spirituel), une lutte que Thérèse Martin aura menée sa vie durant. Et d´abord contre elle-même.
Dans cet essai biographique passionnant, Jean de Saint-Chéron retrace son existence pour faire, non l´éloge de la bonne sœur aux fleurs, mais celui de la sainte guerrière, et rappeler combien l´amour dont parle la Bible est « une glorieuse guerre ». En sept courts chapitres, on suit sa formation martiale, de son enfance marquée par sa vive piété, son caractère déterminé et la mort de sa mère, à sa conversion à 13 ans, lorsqu´elle comprend que, pour aimer, il lui faudra souffrir beaucoup. De Rome, où elle va conquérir la forteresse du Carmel à la pointe de l´épée en implorant le Pape de la laisser y entrer avant l´âge légal, à son entrée en religion parmi ses sœurs dont elle s´attèle à aimer les défauts, c´est un parcours du combattant qu´elle raconte dans ses écrits et que Jean de Saint-Chéron nous fait revivre en la suivant et la citant avec énergie, science et ardeur. Un éloge puissant et une leçon de foi moderne sur la bataille de l´amour et du pardon.