On la croyait effacée, au mieux marginalisée. En quelques années cependant, la « question philosophique de Dieu » a été replacée au centre des débats métaphysiques et politiques. Elle s´est en même temps considérablement renouvelée, donnant lieu à des productions historiques remarquables et à maints essais systématiques refondateurs. Étant admis qu´elle a honorablement survécu à la « mort de Dieu », la « question de Dieu » exige encore de soigneuses délimitations entre les domaines spéculatif, confessionnel et politique. S´il faut parler de « Dieu » comme tel en effet, de quoi parle-t-on ? Et qui en parle ?
Le présent ouvrage affronte le défi de cette interrogation radicale : en relisant à nouveaux frais les plus grands moments de la thématisation philosophique de Dieu, de sa réappropriation critique et ses preuves à sa « démonstration » ; en déployant les logiques critériologiques induites par la séquence « en tant que Dieu ».
Léon Bloy écrivait : « Ce que Dieu fait sans la participation de l´homme est toujours bien fait » ! Il considérait cependant que le christianisme a voulu « laisser les mots rendre hommage à la transcendance divine ». Il n´est pas sûr en effet que l´homme soit, quant à « Dieu », condamné au mutisme. Ni, surtout, incapable d´en bien parler.
On la croyait effacée, au mieux marginalisée. En quelques années cependant, la « question philosophique de Dieu » a été replacée au centre des débats métaphysiques et politiques. Elle s´est en même temps considérablement renouvelée, donnant lieu à des productions historiques remarquables et à maints essais systématiques refondateurs. Étant admis qu´elle a honorablement survécu à la « mort de Dieu », la « question de Dieu » exige encore de soigneuses délimitations entre les domaines spéculatif, confessionnel et politique. S´il faut parler de « Dieu » comme tel en effet, de quoi parle-t-on ? Et qui en parle ?
Le présent ouvrage affronte le défi de cette interrogation radicale : en relisant à nouveaux frais les plus grands moments de la thématisation philosophique de Dieu, de sa réappropriation critique et ses preuves à sa « démonstration » ; en déployant les logiques critériologiques induites par la séquence « en tant que Dieu ».
Léon Bloy écrivait : « Ce que Dieu fait sans la participation de l´homme est toujours bien fait » ! Il considérait cependant que le christianisme a voulu « laisser les mots rendre hommage à la transcendance divine ». Il n´est pas sûr en effet que l´homme soit, quant à « Dieu », condamné au mutisme. Ni, surtout, incapable d´en bien parler.