Le « Notre Père » commenté par la grande philosophe, helléniste, et mystique du 20ème siècle.
Dans une lettre à son conseiller spirituel dominicain, Simone Weil indique ce que fut pour elle le Notre Père, texte fondateur du christianisme, à partir de l’été 1941, deux ans avant sa mort. Seule prière qu’elle s’autorisât à réciter en un temps de catastrophe où le nazisme paraissait tout-puissant, « [le Notre Père] contient toutes les demandes possibles ; on ne peut pas concevoir de prière qui n´y soit déjà enfermée. »
Le commentaire de Simone Weil, rédigé quelques mois plus tard, présente huit méditations sur les versets du Notre Père tels qu’ils sont apparus pour la première fois dans l’évangile de Matthieu - et repris dans la liturgie des églises chrétiennes. Ces méditations avaient été publiées dans le recueil posthume de 1950 Attente de Dieu - sous le titre « A propos du Pater » -, mais comme une note marginale. Elles méritent aujourd’hui d’être mises en pleine lumière afin d’être lues et méditées pour elles-mêmes car il s’agit, sous une forme ramassée et dépourvue de tout jargon, d’un des sommets de l’œuvre de Simone Weil.
Simone Weil (1909 – 1943) est une des philosophes les plus importantes du 20ème siècle. Bien qu´elle n´ait jamais adhéré explicitement par le baptême au catholicisme, malgré une profonde vie spirituelle, elle est reconnue et se considérait comme une mystique chrétienne. Brillante helléniste, interprète de grands textes littéraires, philosophiques et religieux et des écritures sacrées hindoues. Ses écrits connaissent un très grand succès depuis de nombreuses années.
Le « Notre Père » commenté par la grande philosophe, helléniste, et mystique du 20ème siècle.
Dans une lettre à son conseiller spirituel dominicain, Simone Weil indique ce que fut pour elle le Notre Père, texte fondateur du christianisme, à partir de l’été 1941, deux ans avant sa mort. Seule prière qu’elle s’autorisât à réciter en un temps de catastrophe où le nazisme paraissait tout-puissant, « [le Notre Père] contient toutes les demandes possibles ; on ne peut pas concevoir de prière qui n´y soit déjà enfermée. »
Le commentaire de Simone Weil, rédigé quelques mois plus tard, présente huit méditations sur les versets du Notre Père tels qu’ils sont apparus pour la première fois dans l’évangile de Matthieu - et repris dans la liturgie des églises chrétiennes. Ces méditations avaient été publiées dans le recueil posthume de 1950 Attente de Dieu - sous le titre « A propos du Pater » -, mais comme une note marginale. Elles méritent aujourd’hui d’être mises en pleine lumière afin d’être lues et méditées pour elles-mêmes car il s’agit, sous une forme ramassée et dépourvue de tout jargon, d’un des sommets de l’œuvre de Simone Weil.
Simone Weil (1909 – 1943) est une des philosophes les plus importantes du 20ème siècle. Bien qu´elle n´ait jamais adhéré explicitement par le baptême au catholicisme, malgré une profonde vie spirituelle, elle est reconnue et se considérait comme une mystique chrétienne. Brillante helléniste, interprète de grands textes littéraires, philosophiques et religieux et des écritures sacrées hindoues. Ses écrits connaissent un très grand succès depuis de nombreuses années.