Le silence ne consiste pas seulement en ce que l´homme cesse de parler. Le silence est davantage qu´un simple renoncement à la parole, il est davantage qu´un simple état où l´homme se pourrait mettre quand il lui sied.Assurément, le silence commence là où s´arrête la parole. Mais il ne commence pas parce que la parole s´arrête. Il se manifeste alors seulement.Le silence est un phénomène autonome.Il n´est donc pas identique à la suppression de la parole ; il n´est rien de réduit, il est quelque chose d´entier, quelque chose qui subsiste par soi-même, il peut engendrer comme la parole et donne forme à l´homme comme la parole, mais non pas dans une même mesure.Le silence fait partie de la structure fondamentale de l´homme.«C´est un livre de notre présent, pour nos jours et nos cœurs: exigeant et reccueilli, fruit de l´essentiel; c´est un silence de plénitude qui est offert à ceux qui cheminent dans cette vallée de larmes et qui nous rassasie, tout comme les maximes du Journal de Dag Hammarskjöld:Je suis le récipient. Le breuvage appartient à Dieu. Et Dieu est celui qui a soif. Quel est finalement le sens du mot sacrifice? Ou même du mot don? Celui qui n´a rien, n´a rien à donner. Le don va de Dieu à Dieu.»- Carlo Ossola
Le silence ne consiste pas seulement en ce que l´homme cesse de parler. Le silence est davantage qu´un simple renoncement à la parole, il est davantage qu´un simple état où l´homme se pourrait mettre quand il lui sied.Assurément, le silence commence là où s´arrête la parole. Mais il ne commence pas parce que la parole s´arrête. Il se manifeste alors seulement.Le silence est un phénomène autonome.Il n´est donc pas identique à la suppression de la parole ; il n´est rien de réduit, il est quelque chose d´entier, quelque chose qui subsiste par soi-même, il peut engendrer comme la parole et donne forme à l´homme comme la parole, mais non pas dans une même mesure.Le silence fait partie de la structure fondamentale de l´homme.«C´est un livre de notre présent, pour nos jours et nos cœurs: exigeant et reccueilli, fruit de l´essentiel; c´est un silence de plénitude qui est offert à ceux qui cheminent dans cette vallée de larmes et qui nous rassasie, tout comme les maximes du Journal de Dag Hammarskjöld:Je suis le récipient. Le breuvage appartient à Dieu. Et Dieu est celui qui a soif. Quel est finalement le sens du mot sacrifice? Ou même du mot don? Celui qui n´a rien, n´a rien à donner. Le don va de Dieu à Dieu.»- Carlo Ossola