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LEVI Sylvain Génie de l´Inde Librairie Eklectic

Génie de l´Inde

Auteur : LEVI Sylvain
Editeur : ALLIA
Nombre de pages : 94
Date de parution : 01/10/2008
Forme : Livre de poche ISBN : 9782844852878
ALLIA66

NEUF habituellement en stock
Prix : 6.10€

"L’engagement commercial et politique de la France en Inde, l’envoi des missionnaires qui collectèrent des manuscrits pour la Bibliothèque du roi et déchiffrèrent les langues, le sanscrit en particulier, l’intérêt polémique des philosophes des Lumières, Voltaire notamment, pour une civilisation restée à l’écart des influences bibliques, tout cela orienta le parcours des ""précurseurs laborieux"" qui ont frayé les voies aux études indiennes. Ce texte, demeuré inédit, est la leçon inaugurale lue par Sylvain Lévi au Collège de France le 16 janvier 1895, quatre-vingts ans, jour pour jour, après qu’Antoine Léonard de Chézy ait inauguré, le 16 janvier 1815, la chaire de langue et de littérature sanscrite nouvellement créée. Il esquisse les conditions historiques qui ont présidé, en France, aux intérêts savants pour l’Inde.

Toutefois, ce sont les Britanniques, politiquement maîtres de ce pays, qui firent découvrir à l’Europe les beautés de la littérature sanscrite. Shakuntalâ, de Kâlidasa, traduit par William Jones en 1789, enchanta Goethe et décida Léonard de Chézy à livrer une version en français de ce drame. Par la richesse de ses collections et le renom de ses enseignants, Paris, en 1800, est encore la capitale qui attire les savants de toute l’Europe. Bopp, les Schlegel et les Humboldt sont venus suivre les cours de sanscrit au Collège de France, avant que le successeur de Chézy, Eugène Burnouf, ne s’impose comme le maître des études indiennes pour plusieurs générations.

Mais cette première leçon est aussi l’exposé d’un programme de travail. En quelques pages, Sylvain Lévi s’élève contre le préjugé occidental qui dénie à l’Inde ""le sentiment de l’histoire"". Aux ""beaux esprits"" qui ne voient en cette culture que spéculations ""sur l’infini et le néant"", il oppose le démenti de l’épigraphie et de l’archéologie qui inscrivent l’Inde dans le monde historique. Il appelle alors les indianistes à oeuvrer pour la reconstruction du passé prestigieux du ""génie de l’Inde""."


"L’engagement commercial et politique de la France en Inde, l’envoi des missionnaires qui collectèrent des manuscrits pour la Bibliothèque du roi et déchiffrèrent les langues, le sanscrit en particulier, l’intérêt polémique des philosophes des Lumières, Voltaire notamment, pour une civilisation restée à l’écart des influences bibliques, tout cela orienta le parcours des ""précurseurs laborieux"" qui ont frayé les voies aux études indiennes. Ce texte, demeuré inédit, est la leçon inaugurale lue par Sylvain Lévi au Collège de France le 16 janvier 1895, quatre-vingts ans, jour pour jour, après qu’Antoine Léonard de Chézy ait inauguré, le 16 janvier 1815, la chaire de langue et de littérature sanscrite nouvellement créée. Il esquisse les conditions historiques qui ont présidé, en France, aux intérêts savants pour l’Inde.

Toutefois, ce sont les Britanniques, politiquement maîtres de ce pays, qui firent découvrir à l’Europe les beautés de la littérature sanscrite. Shakuntalâ, de Kâlidasa, traduit par William Jones en 1789, enchanta Goethe et décida Léonard de Chézy à livrer une version en français de ce drame. Par la richesse de ses collections et le renom de ses enseignants, Paris, en 1800, est encore la capitale qui attire les savants de toute l’Europe. Bopp, les Schlegel et les Humboldt sont venus suivre les cours de sanscrit au Collège de France, avant que le successeur de Chézy, Eugène Burnouf, ne s’impose comme le maître des études indiennes pour plusieurs générations.

Mais cette première leçon est aussi l’exposé d’un programme de travail. En quelques pages, Sylvain Lévi s’élève contre le préjugé occidental qui dénie à l’Inde ""le sentiment de l’histoire"". Aux ""beaux esprits"" qui ne voient en cette culture que spéculations ""sur l’infini et le néant"", il oppose le démenti de l’épigraphie et de l’archéologie qui inscrivent l’Inde dans le monde historique. Il appelle alors les indianistes à oeuvrer pour la reconstruction du passé prestigieux du ""génie de l’Inde""."