Récurrente dans l´Inde ancienne autant que contemporaine, la figure de l´ascète est centrale dans de nombreuses manifestations de l´art indien. Elle illustre ainsi notamment le développement -pour se retrancher du monde- d´une discipline mentale et corporelle appelée yoga. Dédiée aux représentations de l´ascétisme, cette exposition réunit un ensemble de miniatures indiennes et de sculptures sur bois et bronze, du 10e au 19e siècles. En tout, 70 œuvres aussi précieuses que méconnues.
Fuir le monde apparait très tôt comme un idéal dans les multiples courants religieux qui se développent en Inde. Cette aspiration au renoncement tient probablement à la croyance en la réincarnation, perçue comme une souffrance dont l´homme cherche à se délivrer. Celle-ci est liée à la causalité du karma - mot sanskrit qui désigne à la fois l´acte et ses conséquences. Bonnes ou mauvaises, les actions de notre vie déterminent une renaissance plus ou moins heureuse dans la suivante. Choisir la voie de l´ascèse devient alors un moyen de réduire l´enchaînement des causalités.
Mus par cette aspiration, le boudhisme et le jaïnisme ont associé ascèse et vie monastique tandis que le brahmanisme a recherché l´équilibre entre vie mondaine et renoncement, notamment à travers la pratique du yoga. Via la mystique soufie, l´Islam s´est également rapproché de ces traditions de l´Inde ancienne, comme l´illustrent les artistes de la période moghole. Emmenée par les commissaires Amina Okada et Vincent Lefèvre, l´exposition dévoile les manifestations artistiques liées à ces courants religieux, à travers 70 œuvres issues des collections du musée Guimet, du musée du Louvre, du musée Rietberg de Zurich, de la Chester Beatty Library de Dublin ou de fondations privées.
Récurrente dans l´Inde ancienne autant que contemporaine, la figure de l´ascète est centrale dans de nombreuses manifestations de l´art indien. Elle illustre ainsi notamment le développement -pour se retrancher du monde- d´une discipline mentale et corporelle appelée yoga. Dédiée aux représentations de l´ascétisme, cette exposition réunit un ensemble de miniatures indiennes et de sculptures sur bois et bronze, du 10e au 19e siècles. En tout, 70 œuvres aussi précieuses que méconnues.
Fuir le monde apparait très tôt comme un idéal dans les multiples courants religieux qui se développent en Inde. Cette aspiration au renoncement tient probablement à la croyance en la réincarnation, perçue comme une souffrance dont l´homme cherche à se délivrer. Celle-ci est liée à la causalité du karma - mot sanskrit qui désigne à la fois l´acte et ses conséquences. Bonnes ou mauvaises, les actions de notre vie déterminent une renaissance plus ou moins heureuse dans la suivante. Choisir la voie de l´ascèse devient alors un moyen de réduire l´enchaînement des causalités.
Mus par cette aspiration, le boudhisme et le jaïnisme ont associé ascèse et vie monastique tandis que le brahmanisme a recherché l´équilibre entre vie mondaine et renoncement, notamment à travers la pratique du yoga. Via la mystique soufie, l´Islam s´est également rapproché de ces traditions de l´Inde ancienne, comme l´illustrent les artistes de la période moghole. Emmenée par les commissaires Amina Okada et Vincent Lefèvre, l´exposition dévoile les manifestations artistiques liées à ces courants religieux, à travers 70 œuvres issues des collections du musée Guimet, du musée du Louvre, du musée Rietberg de Zurich, de la Chester Beatty Library de Dublin ou de fondations privées.