Une nouvelle traduction de La voie du détachement, poème classique de la littérature indienne du VIIe siècle, l´une des trois centuries de Bhartrihari. Traduit et introduit par Alain Porte, indianiste, et accompagné du texte en devanagari.
"Les Savants ? Ils n´ont que leur Moi à la bouche.
Les Puissants ? La vanité les contamine.
Et les autres ? La bêtise leur scie les jambes."
La voie du détachement, recueil de cent seize courts poèmes, est attribué à un écrivain et prince de sang royal indien du XIIe siècle, Bhartrihari, qui aurait composé trois centuries : la première sur la Loi de la vie, la deuxième sur l´amour, et enfin celle du détachement. Sa voix si personnelle a provoqué un intérêt fervent chez les auditeurs de son temps, et cet engouement a perduré au fil des siècles, en Inde comme en Occident.
L´auteur y traite d´une notion-clé de la pensée indienne : vairâgya, l´absence de passions, le détachement. Il partage, avec parfois une fougue sarcastique, son expérience du monde, vitupère la morgue des puissants, possédés par l´appât du gain et du pouvoir, conspue le pouvoir envoûtant du désir et étrille la faconde des lettrés.
Pour échapper à l´emprise des passions, cet insurgé mystique envisage alors la vie érémitique qui lui apportera la tranquillité de l´âme et la félicité de l´esprit. Mais cette vision idyllique n´est pas, chez Bhartrihari, une image stéréotypée de la sagesse, elle est le ferment de sa poésie qui nous transmet la fragilité des certitudes et des espérances.
"Seul le Détachement
Ne connaît pas la Peur !"
Cette traduction est accompagnée d´une introduction d´Alain Porte et du texte en devanagari.
Une nouvelle traduction de La voie du détachement, poème classique de la littérature indienne du VIIe siècle, l´une des trois centuries de Bhartrihari. Traduit et introduit par Alain Porte, indianiste, et accompagné du texte en devanagari.
"Les Savants ? Ils n´ont que leur Moi à la bouche.
Les Puissants ? La vanité les contamine.
Et les autres ? La bêtise leur scie les jambes."
La voie du détachement, recueil de cent seize courts poèmes, est attribué à un écrivain et prince de sang royal indien du XIIe siècle, Bhartrihari, qui aurait composé trois centuries : la première sur la Loi de la vie, la deuxième sur l´amour, et enfin celle du détachement. Sa voix si personnelle a provoqué un intérêt fervent chez les auditeurs de son temps, et cet engouement a perduré au fil des siècles, en Inde comme en Occident.
L´auteur y traite d´une notion-clé de la pensée indienne : vairâgya, l´absence de passions, le détachement. Il partage, avec parfois une fougue sarcastique, son expérience du monde, vitupère la morgue des puissants, possédés par l´appât du gain et du pouvoir, conspue le pouvoir envoûtant du désir et étrille la faconde des lettrés.
Pour échapper à l´emprise des passions, cet insurgé mystique envisage alors la vie érémitique qui lui apportera la tranquillité de l´âme et la félicité de l´esprit. Mais cette vision idyllique n´est pas, chez Bhartrihari, une image stéréotypée de la sagesse, elle est le ferment de sa poésie qui nous transmet la fragilité des certitudes et des espérances.
"Seul le Détachement
Ne connaît pas la Peur !"
Cette traduction est accompagnée d´une introduction d´Alain Porte et du texte en devanagari.