Il y a peu de temps se vit donné, à l’oral d’un concours d’une Grande École parisienne, le sujet suivant : « Savez-vous que vous avez une âme? ». Ce qui impliquait une sorte d’état des lieux où la notion même d’âme et, avec elle, celle d’homme intérieur, avait été bannie par la plupart de ceux qui tenaient le devant de la scène philosophique, si on ose cette alliance de mots. Nous tenions, au contraire, qu’il ne fallait pas considérer les questions qui s’agitaient, depuis Platon jusqu’à Heidegger en passant par, entre autres, Paul, Augustin, les Romantiques allemands et Bergson autour de ces notions, comme le résidu d’une illusion « dépassée », mais qu’elles avaient toujours leur raison d’être, ainsi que les termes mêmes dans lesquels elles avaient été posées, et aujourd’hui plus que jamais peut-être, vu que leur « oubli » était lourd de conséquences. C’est ce sur quoi ce sont accordés les penseurs de tous âges qui ont bien voulu participer à l’édification de ce numéro spécial du Cercle Herméneutique, intitulé L’homme intérieur et son discours. Qu’ils soient remerciés d’avoir ainsi contribué, nous l’espérons, à remettre en question (au moins pour quelque temps, car les préjugés renaissent périodiquement), une façon de voir qui tend à priver notre époque d’une orientation méditative dont le défaut se fait sentir, non seulement chez les individus, mais dans les collectivités dont chacun est une partie constituante.
Ont participé au volume : J.-J. Alrivie, G. Charbonneau, Fr. Dastur, J. de Dieuleveult, E. Escoubas, M. Eychenié, J. Greisch, J. Lauxerois, J.-M. Martin, M. Roques, K. Sarafidis et G. Ulliac.
Il y a peu de temps se vit donné, à l’oral d’un concours d’une Grande École parisienne, le sujet suivant : « Savez-vous que vous avez une âme? ». Ce qui impliquait une sorte d’état des lieux où la notion même d’âme et, avec elle, celle d’homme intérieur, avait été bannie par la plupart de ceux qui tenaient le devant de la scène philosophique, si on ose cette alliance de mots. Nous tenions, au contraire, qu’il ne fallait pas considérer les questions qui s’agitaient, depuis Platon jusqu’à Heidegger en passant par, entre autres, Paul, Augustin, les Romantiques allemands et Bergson autour de ces notions, comme le résidu d’une illusion « dépassée », mais qu’elles avaient toujours leur raison d’être, ainsi que les termes mêmes dans lesquels elles avaient été posées, et aujourd’hui plus que jamais peut-être, vu que leur « oubli » était lourd de conséquences. C’est ce sur quoi ce sont accordés les penseurs de tous âges qui ont bien voulu participer à l’édification de ce numéro spécial du Cercle Herméneutique, intitulé L’homme intérieur et son discours. Qu’ils soient remerciés d’avoir ainsi contribué, nous l’espérons, à remettre en question (au moins pour quelque temps, car les préjugés renaissent périodiquement), une façon de voir qui tend à priver notre époque d’une orientation méditative dont le défaut se fait sentir, non seulement chez les individus, mais dans les collectivités dont chacun est une partie constituante.
Ont participé au volume : J.-J. Alrivie, G. Charbonneau, Fr. Dastur, J. de Dieuleveult, E. Escoubas, M. Eychenié, J. Greisch, J. Lauxerois, J.-M. Martin, M. Roques, K. Sarafidis et G. Ulliac.