"Ce volume est une analyse conceptuelle et historique des figures et des apories de la ""pensée principielle"". La contribution de B. Mabille s’appuie sur l’étude de la démarche radicale du néoplatonisme pour esquisser les lignes fondamentales d’une ""philosophie première"" du principe. S. Roux part de la théorie platonicienne du Bien et déploie les critiques fondamentales qu’Aristote lui adresse. M. Caron, en prenant pour fil directeur la lecture du Prologue de Jean par Augustin, montre comment l’apport chrétien à la pensée principielle n’est pas seulement conceptuel mais engage une relation personnelle qui se déploie dans le Mystère de la Trinité. P. Guenancia dégage, à partir d’une lecture croisée de Descartes et de Pascal, deux attitudes paradigmatiques de confiance et de doute à l’égard de l’intégrale rationalité des principes. J.-M. Vaysse s’appuie sur Kant pour étudier le tournant moderne d’une réflexion sur le principe centrée sur la question de la connaissance. Il discerne dans la philosophie transcendantale l’ouverture vers une pensée du fond abyssal que Schelling prolonge et qui devient centrale chez Heidegger. J.-F. Marquet explique comment Schopenhauer met le principe de raison en crise et oriente la philosophie vers un tournant herméneutique qui s’épanouit à partir de Nietzsche. Chr. Van Geen se concentre sur la figure de Wittgenstein dont le Tractatus pose une ineffabilité du principe que les Recherches philosophiques expliquent en problématisant la question de la signification. Enfin, A. Schnell à travers une clarification des thèmes du principe et du fondement chez Heidegger, montre comment leur signification se joue dans une pensée originale du temps et de la liberté.
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Ont collaboré à ce volume : B. Mabille, M. Caron, P. Guenancia, B. Mabille, J.-F. Marquet, S. Roux, A. Schnell, C. Van Geen et J.-M. Vaysse"
"Ce volume est une analyse conceptuelle et historique des figures et des apories de la ""pensée principielle"". La contribution de B. Mabille s’appuie sur l’étude de la démarche radicale du néoplatonisme pour esquisser les lignes fondamentales d’une ""philosophie première"" du principe. S. Roux part de la théorie platonicienne du Bien et déploie les critiques fondamentales qu’Aristote lui adresse. M. Caron, en prenant pour fil directeur la lecture du Prologue de Jean par Augustin, montre comment l’apport chrétien à la pensée principielle n’est pas seulement conceptuel mais engage une relation personnelle qui se déploie dans le Mystère de la Trinité. P. Guenancia dégage, à partir d’une lecture croisée de Descartes et de Pascal, deux attitudes paradigmatiques de confiance et de doute à l’égard de l’intégrale rationalité des principes. J.-M. Vaysse s’appuie sur Kant pour étudier le tournant moderne d’une réflexion sur le principe centrée sur la question de la connaissance. Il discerne dans la philosophie transcendantale l’ouverture vers une pensée du fond abyssal que Schelling prolonge et qui devient centrale chez Heidegger. J.-F. Marquet explique comment Schopenhauer met le principe de raison en crise et oriente la philosophie vers un tournant herméneutique qui s’épanouit à partir de Nietzsche. Chr. Van Geen se concentre sur la figure de Wittgenstein dont le Tractatus pose une ineffabilité du principe que les Recherches philosophiques expliquent en problématisant la question de la signification. Enfin, A. Schnell à travers une clarification des thèmes du principe et du fondement chez Heidegger, montre comment leur signification se joue dans une pensée originale du temps et de la liberté.
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Ont collaboré à ce volume : B. Mabille, M. Caron, P. Guenancia, B. Mabille, J.-F. Marquet, S. Roux, A. Schnell, C. Van Geen et J.-M. Vaysse"