Avec l’ouvrage dont nous proposons aujourd’hui une traduction, les travaux d’histoire religieuse de Buber deviennent enfin accessibles dans leur intégralité à la réception française.
Cette réception avait commencé du vivant de l’auteur, quand en 1957 Albert Kohn publia sa traduction du Moïse.
L’année 2003 voit paraître La Foi des prophètes et les Écrits sur la Bible. Il aura donc fallu plus d’un demi-siècle, un différé singulier quand, par ailleurs, outre la notoriété pour ainsi dire universelle de Buber, on sait l’écho rencontré en France par les autres composantes de l’œuvre, celle du théologien kierkegaardien, et celle du transmetteur du hassidisme (la traduction de Je et Tu remonte à 1938).
En s’appuyant sur le Livre des Juges et ses exégèses, Buber se propose de repenser l’idée de théocratie. Elle ne se sépare pas, dit-il, de la puissance prophétique. Ainsi procède son argument, à la fois théologique et politique, qui déchiffre avec la plus grande attention le récit de la naissance du Dieu juif.
Avec l’ouvrage dont nous proposons aujourd’hui une traduction, les travaux d’histoire religieuse de Buber deviennent enfin accessibles dans leur intégralité à la réception française.
Cette réception avait commencé du vivant de l’auteur, quand en 1957 Albert Kohn publia sa traduction du Moïse.
L’année 2003 voit paraître La Foi des prophètes et les Écrits sur la Bible. Il aura donc fallu plus d’un demi-siècle, un différé singulier quand, par ailleurs, outre la notoriété pour ainsi dire universelle de Buber, on sait l’écho rencontré en France par les autres composantes de l’œuvre, celle du théologien kierkegaardien, et celle du transmetteur du hassidisme (la traduction de Je et Tu remonte à 1938).
En s’appuyant sur le Livre des Juges et ses exégèses, Buber se propose de repenser l’idée de théocratie. Elle ne se sépare pas, dit-il, de la puissance prophétique. Ainsi procède son argument, à la fois théologique et politique, qui déchiffre avec la plus grande attention le récit de la naissance du Dieu juif.