"Durant les siècles obscurs qui séparent le déclin de Rome du triomphe enflammé de l’Islam, s’épanouit en Perse une Église chrétienne aujourd’hui oubliée, et dont Nahal Tajadod ressuscite pour nous les éclats et les turbulences. Si ses membres s’appelaient entre eux « les porteurs de lumière », les ténèbres de l’époque n’épargnèrent pas son histoire troublée. Pleine de supplices, de prodiges, de personnages étonnants, cette histoire de l’Église iranienne des premiers âges nous montre aussi comment naquirent, dans le tumulte d’un christianisme à la recherche de son identité, différents phénomènes appelés à une grande postérité : l’esprit missionnaire, la persécution pour la foi, l’effroi fascinant du martyre, la condamnation à mort de l’hérétique, et aussi cette alliance intime d’un État et d’une Église, berceau des fanatismes.
Ainsi que l’exprime Jean-Claude Carrière dans sa présentation, « ce livre, à l’évidence, nous tend, discrètement mais opiniâtrement, un ancien miroir, parfois gratté et dépoli, où nous pouvons à chaque instant apercevoir, déjà, notre propre visage »."
"Durant les siècles obscurs qui séparent le déclin de Rome du triomphe enflammé de l’Islam, s’épanouit en Perse une Église chrétienne aujourd’hui oubliée, et dont Nahal Tajadod ressuscite pour nous les éclats et les turbulences. Si ses membres s’appelaient entre eux « les porteurs de lumière », les ténèbres de l’époque n’épargnèrent pas son histoire troublée. Pleine de supplices, de prodiges, de personnages étonnants, cette histoire de l’Église iranienne des premiers âges nous montre aussi comment naquirent, dans le tumulte d’un christianisme à la recherche de son identité, différents phénomènes appelés à une grande postérité : l’esprit missionnaire, la persécution pour la foi, l’effroi fascinant du martyre, la condamnation à mort de l’hérétique, et aussi cette alliance intime d’un État et d’une Église, berceau des fanatismes.
Ainsi que l’exprime Jean-Claude Carrière dans sa présentation, « ce livre, à l’évidence, nous tend, discrètement mais opiniâtrement, un ancien miroir, parfois gratté et dépoli, où nous pouvons à chaque instant apercevoir, déjà, notre propre visage »."