Le succès des techniques orientales de méditation a pu faire oublier l’importance de cet exercice spirituel dans le christianisme. Riche d’un héritage complexe, la tradition méditative chrétienne offre pourtant une singularité décisive par son intense réflexion sur la personne du Christ, Verbe devenu chair dans le mystère d’un amour incompréhensible.
Depuis les Pères de l’Église jusqu’à Ignace de Loyola ou Pascal, depuis la prière du cœur jusqu’au clair-obscur de l’oraison, à la frontière du silence, cet essai explore le sens de la méditation chrétienne. Ce faisant, un itinéraire se dessine : épreuve du vide, expérience de l’esprit, langage du corps et de l’image, pouvoirs de la parole ou secrets de la prière, interprétation des Écritures, conscience historique du temps présent.
D’ores et déjà traversé par la gloire, et appelé à contempler l’ineffable, l’être humain est invité à la plénitude. Promis à la liberté, le corps pensé assume alors sa vocation de corps pensant, par le dynamisme de la grâce, à l’intérieur d’une foi qui ne se confond nullement avec une morale ou une religion. Tels seraient les contours paradoxaux d’une certaine différence chrétienne, objet même de la méditation.
Le succès des techniques orientales de méditation a pu faire oublier l’importance de cet exercice spirituel dans le christianisme. Riche d’un héritage complexe, la tradition méditative chrétienne offre pourtant une singularité décisive par son intense réflexion sur la personne du Christ, Verbe devenu chair dans le mystère d’un amour incompréhensible.
Depuis les Pères de l’Église jusqu’à Ignace de Loyola ou Pascal, depuis la prière du cœur jusqu’au clair-obscur de l’oraison, à la frontière du silence, cet essai explore le sens de la méditation chrétienne. Ce faisant, un itinéraire se dessine : épreuve du vide, expérience de l’esprit, langage du corps et de l’image, pouvoirs de la parole ou secrets de la prière, interprétation des Écritures, conscience historique du temps présent.
D’ores et déjà traversé par la gloire, et appelé à contempler l’ineffable, l’être humain est invité à la plénitude. Promis à la liberté, le corps pensé assume alors sa vocation de corps pensant, par le dynamisme de la grâce, à l’intérieur d’une foi qui ne se confond nullement avec une morale ou une religion. Tels seraient les contours paradoxaux d’une certaine différence chrétienne, objet même de la méditation.