Bien que le Rite Écossais Ancien et Accepté soit le plus pratiqué de nos jours par les francs-maçons de tous les pays, la question de son origine reste aujourd’hui enveloppée de flou.
On en attribue les premiers fondements à Étienne Morin, qui se serait inspiré d’un système connu de lui en France au début des années 1760. Il aurait transporté ce système aux Antilles, l’aurait transformé, et aurait fait école auprès de disciples suffisamment enthousiastes pour le diffuser sur le continent nord-américain en lui faisant subir d’autres transformations. Sa version presque définitive aurait été fixée en 1801. Trois ans plus tard, il aurait été bien accueilli à Paris. D’où un succès grandissant.
À l’examen des documents d’époque, il n’est pas sûr cependant que Morin joua le rôle qu’on lui attribue. Après sa mort en 1771, il n’est pas sûr non plus que la situation maçonnique aux Antilles et sur le continent américain fut aussi cohérente qu’on le présuppose longtemps après.
André Kervella propose une reconstruction minutieuse des principaux évènements qui ont marqué l’histoire des Frères de cette partie du globe jusqu’au moment où ce rite est adopté par les grands dignitaires de la France devenue napoléonienne.
Bien que le Rite Écossais Ancien et Accepté soit le plus pratiqué de nos jours par les francs-maçons de tous les pays, la question de son origine reste aujourd’hui enveloppée de flou.
On en attribue les premiers fondements à Étienne Morin, qui se serait inspiré d’un système connu de lui en France au début des années 1760. Il aurait transporté ce système aux Antilles, l’aurait transformé, et aurait fait école auprès de disciples suffisamment enthousiastes pour le diffuser sur le continent nord-américain en lui faisant subir d’autres transformations. Sa version presque définitive aurait été fixée en 1801. Trois ans plus tard, il aurait été bien accueilli à Paris. D’où un succès grandissant.
À l’examen des documents d’époque, il n’est pas sûr cependant que Morin joua le rôle qu’on lui attribue. Après sa mort en 1771, il n’est pas sûr non plus que la situation maçonnique aux Antilles et sur le continent américain fut aussi cohérente qu’on le présuppose longtemps après.
André Kervella propose une reconstruction minutieuse des principaux évènements qui ont marqué l’histoire des Frères de cette partie du globe jusqu’au moment où ce rite est adopté par les grands dignitaires de la France devenue napoléonienne.