Né à Murcie en 1165, mort à Damas en 1240, Ibn Arabî – «le Maître spirituel par excellence» – exerce depuis huit siècles une influence majeure sur la mystique musulmane. Critiquée, aujourd´hui comme hier, par les adversaires du soufisme, son œuvre immense offre en particulier la première formulation globale et cohérente d´une doctrine de la sainteté en islam.
Cet enseignement, qui ne sépare jamais l´énoncé doctrinal de l´expérience visionnaire, expose une vaste typologie des saints fondée sur la notion d´héritage prophétique. Il décrit avec précision les étapes et les épreuves redoutables du voyage spirituel. Mais si cet itinéraire est d´abord une montée vers Dieu, il ne trouve son accomplissement que dans le retour vers les créatures, faisant ainsi du saint l´indispensable médiateur entre Ciel et terre.
Né à Murcie en 1165, mort à Damas en 1240, Ibn Arabî – «le Maître spirituel par excellence» – exerce depuis huit siècles une influence majeure sur la mystique musulmane. Critiquée, aujourd´hui comme hier, par les adversaires du soufisme, son œuvre immense offre en particulier la première formulation globale et cohérente d´une doctrine de la sainteté en islam.
Cet enseignement, qui ne sépare jamais l´énoncé doctrinal de l´expérience visionnaire, expose une vaste typologie des saints fondée sur la notion d´héritage prophétique. Il décrit avec précision les étapes et les épreuves redoutables du voyage spirituel. Mais si cet itinéraire est d´abord une montée vers Dieu, il ne trouve son accomplissement que dans le retour vers les créatures, faisant ainsi du saint l´indispensable médiateur entre Ciel et terre.