"Les Enfants de Lucifer ». Ce titre peut porter à interrogation. La tradition exotérique ne voit-elle pas Lucifer comme l´ange déchu qui séduit l´être humain, provoquant la colère de Dieu qui chasse alors Adam et Ève du Paradis ?
Schuré se rattache au contraire à la tradition ésotérique pour laquelle Lucifer « est le Dionysos judéo-chrétien, le Génie de l´Incarnation humaine, de l´Individualité libre et de la Beauté plastique, expression visible de la Vérité. C´est l´autre Verbe de Dieu, c´est l´Archange déchu qui remonte et entraîne avec lui toute l´évolution humaine. »
Lucifer propose en effet aux humains la connaissance, et par là, la liberté. « Sont enfants de Lucifer tous ceux qui font des efforts vers la connaissance, vers, la sagesse », écrit Steiner dans l´article intitulé « Lucifer ». Or Lucifer n´exerce une action salvatrice, libératrice, qu´en polarité avec l´amour. La conscience, la lumière intérieure brillent dans le couple libre que présente ce drame. « Mais, dans le monde où il est né, un tel couple ne peut triompher longtemps. Il est destiné â succomber dans sa lutte audacieuse contre César et l´Église, il ne peut affirmer sa victoire que par sa mort », écrit Schuré dans sa Préface à la pièce, Schuré que Steiner qualifie luimême de « porteur de lumière », car il veut exprimer « par le verbe de l´art et sous le voile transparent de la poésie » ce qui agit dans les couches profondes de l´âme où vit l´étincelle de lumière du dieu inconnu ou caché.
C´est dans un tel sens que ce drame fut créé « â partir de l´esprit du futur proche de l´humanité. »"
"Les Enfants de Lucifer ». Ce titre peut porter à interrogation. La tradition exotérique ne voit-elle pas Lucifer comme l´ange déchu qui séduit l´être humain, provoquant la colère de Dieu qui chasse alors Adam et Ève du Paradis ?
Schuré se rattache au contraire à la tradition ésotérique pour laquelle Lucifer « est le Dionysos judéo-chrétien, le Génie de l´Incarnation humaine, de l´Individualité libre et de la Beauté plastique, expression visible de la Vérité. C´est l´autre Verbe de Dieu, c´est l´Archange déchu qui remonte et entraîne avec lui toute l´évolution humaine. »
Lucifer propose en effet aux humains la connaissance, et par là, la liberté. « Sont enfants de Lucifer tous ceux qui font des efforts vers la connaissance, vers, la sagesse », écrit Steiner dans l´article intitulé « Lucifer ». Or Lucifer n´exerce une action salvatrice, libératrice, qu´en polarité avec l´amour. La conscience, la lumière intérieure brillent dans le couple libre que présente ce drame. « Mais, dans le monde où il est né, un tel couple ne peut triompher longtemps. Il est destiné â succomber dans sa lutte audacieuse contre César et l´Église, il ne peut affirmer sa victoire que par sa mort », écrit Schuré dans sa Préface à la pièce, Schuré que Steiner qualifie luimême de « porteur de lumière », car il veut exprimer « par le verbe de l´art et sous le voile transparent de la poésie » ce qui agit dans les couches profondes de l´âme où vit l´étincelle de lumière du dieu inconnu ou caché.
C´est dans un tel sens que ce drame fut créé « â partir de l´esprit du futur proche de l´humanité. »"