Le Rite écossais ancien et accepté (REAA) est l´un des rites maçonniques les plus répandus dans le monde.
Il fut fondé en 1801 à Charleston (États-Unis) sous l´impulsion des Frères John Mitchell et Frederic Dalcho, sur la base des Grandes Constitutions de 1786, attribuées à Frédéric II de Prusse. C´est à l´origine un rite qui ne comportait que des grades situés au-delà du grade de maître. Bien qu´il soit composé de 33 grades, il est habituellement pratiqué dans le cadre de deux organismes complémentaires mais distincts: Une obédience maçonnique qui fédère des loges des trois premiers grades de la franc-maçonnerie.
Une « juridiction » de hauts grades maçonniques, dirigée par un « Suprême Conseil », qui regroupe des ateliers du 4e au 33e degré. Le REAA est apparu en France grâce au Frère Grasse-Tilly en 1804, alors qu´il revenait des « isles d´Amérique ». Il fonda le premier Suprême Conseil en France cette même année. De 1805 à 1814 le Grand Orient de France administra les 18 premiers degrés du Rite, laissant au Suprême Conseil de France le soin d´administrer les 15 autres, du 19e au 33e.
Le Suprême Conseil des « Isles d´Amérique » (fondé en 1802 par Grasse-Tilly), réveilla en 1821 le Suprême Conseil pour le 33e degré en France (tombé en sommeil entre 1815 et 1821) et ils fusionnèrent en une seule organisation : Le Suprême Conseil de France, puissance maçonnique indépendante et souveraine. En 1894, le Suprême Conseil de France créa la Grande Loge de France dont l´autonomie devint une complète indépendance en 1904 lorsque le Suprême Conseil de France renonça à délivrer les patentes constitutives des nouvelles loges.
Le Suprême Conseil de France se considère cependant toujours comme gardien de la cohérence de l´ensemble des 33 degrés du Rite. Pourquoi la réédition de ce livre paru en 1930 ? Le Rite Ecossais Ancien et Accepté est célèbre mais peu connu. L’auteur, à l’époque, a tenté dans ce livre de le débarrasser, autant que faire se peut, des légendes qui enjolivaient, en l’ombrageant, sa genèse et son existence.
Et c’est à l’étude de sa genèse et de son développement, où trop d’ombre se mêle à la lumière, que cet ouvrage est consacré. La découverte de documents manuscrits
Le Rite écossais ancien et accepté (REAA) est l´un des rites maçonniques les plus répandus dans le monde.
Il fut fondé en 1801 à Charleston (États-Unis) sous l´impulsion des Frères John Mitchell et Frederic Dalcho, sur la base des Grandes Constitutions de 1786, attribuées à Frédéric II de Prusse. C´est à l´origine un rite qui ne comportait que des grades situés au-delà du grade de maître. Bien qu´il soit composé de 33 grades, il est habituellement pratiqué dans le cadre de deux organismes complémentaires mais distincts: Une obédience maçonnique qui fédère des loges des trois premiers grades de la franc-maçonnerie.
Une « juridiction » de hauts grades maçonniques, dirigée par un « Suprême Conseil », qui regroupe des ateliers du 4e au 33e degré. Le REAA est apparu en France grâce au Frère Grasse-Tilly en 1804, alors qu´il revenait des « isles d´Amérique ». Il fonda le premier Suprême Conseil en France cette même année. De 1805 à 1814 le Grand Orient de France administra les 18 premiers degrés du Rite, laissant au Suprême Conseil de France le soin d´administrer les 15 autres, du 19e au 33e.
Le Suprême Conseil des « Isles d´Amérique » (fondé en 1802 par Grasse-Tilly), réveilla en 1821 le Suprême Conseil pour le 33e degré en France (tombé en sommeil entre 1815 et 1821) et ils fusionnèrent en une seule organisation : Le Suprême Conseil de France, puissance maçonnique indépendante et souveraine. En 1894, le Suprême Conseil de France créa la Grande Loge de France dont l´autonomie devint une complète indépendance en 1904 lorsque le Suprême Conseil de France renonça à délivrer les patentes constitutives des nouvelles loges.
Le Suprême Conseil de France se considère cependant toujours comme gardien de la cohérence de l´ensemble des 33 degrés du Rite. Pourquoi la réédition de ce livre paru en 1930 ? Le Rite Ecossais Ancien et Accepté est célèbre mais peu connu. L’auteur, à l’époque, a tenté dans ce livre de le débarrasser, autant que faire se peut, des légendes qui enjolivaient, en l’ombrageant, sa genèse et son existence.
Et c’est à l’étude de sa genèse et de son développement, où trop d’ombre se mêle à la lumière, que cet ouvrage est consacré. La découverte de documents manuscrits