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PSEUDO-AVICENNE ARTIS CHEMICÆ PRINCIPES, AVICENNA ATQUE GEBER (1572). Texte en latin Librairie Eklectic

ARTIS CHEMICÆ PRINCIPES, AVICENNA ATQUE GEBER (1572). Texte en latin

Auteur : PSEUDO-AVICENNE
Editeur : MANUCIUS
Nombre de pages : 810
Date de parution : 01/09/2004
Forme : Livre ISBN : 2845780362
MANUCIUS02

EPUISE

"Préface de Didier Kahn.
----------
Lorsque Mino Celsi publie en 1572 à Bâle, chez Pietro Perna, un important recueil de
textes alchimiques d’origine médiévale et en partie arabe: Artis chemicae principes,
Avicenna atque Geber, il est loin de s’agir d’une publication fortuite : ce volume n’est qu’un
des nombreux recueils d’alchimie médiévale publiés par Pietro Perna cette année-là.
Décalquant purement et simplement le titre d’un imposant recueil de traités de médecine
ancienne, Medicae artis principes, publié à Genève chez Henri Estienne en 1567, l’Artis
chemicae principes s’inscrit clairement dans le cadre d’un vaste projet éditorial visant à
offrir tout ce qu’il est loisible de publier alors dans le domaine alchimique.
Mais l’intérêt majeur de ce recueil de Celsi réside dans sa première partie, constituée
par la première (et unique) édition d’un des textes les plus anciens et les plus influents du
Moyen Âge latin, le De anima in arte alchemiae faussement attribué à Avicenne, rédigé en
réalité en Espagne dans la première moitié du XIIe siècle. Précieux témoin d’une alchimie
encore fondée sur les substances organiques au moins autant que sur les minéraux, le De
anima in arte alchemiae s’ouvre sur une importante section théorique, la Porta elementorum,
qui étudie la façon de décomposer tout corps en ses quatre éléments pour en recomposer
ensuite de nouveaux corps.
Ce traité sera abondamment lu et utilisé durant tout le Moyen Âge, tout au moins
jusqu’au seuil du XVe siècle.
Il n’a jamais été réédité depuis 1572."


"Préface de Didier Kahn.
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Lorsque Mino Celsi publie en 1572 à Bâle, chez Pietro Perna, un important recueil de
textes alchimiques d’origine médiévale et en partie arabe: Artis chemicae principes,
Avicenna atque Geber, il est loin de s’agir d’une publication fortuite : ce volume n’est qu’un
des nombreux recueils d’alchimie médiévale publiés par Pietro Perna cette année-là.
Décalquant purement et simplement le titre d’un imposant recueil de traités de médecine
ancienne, Medicae artis principes, publié à Genève chez Henri Estienne en 1567, l’Artis
chemicae principes s’inscrit clairement dans le cadre d’un vaste projet éditorial visant à
offrir tout ce qu’il est loisible de publier alors dans le domaine alchimique.
Mais l’intérêt majeur de ce recueil de Celsi réside dans sa première partie, constituée
par la première (et unique) édition d’un des textes les plus anciens et les plus influents du
Moyen Âge latin, le De anima in arte alchemiae faussement attribué à Avicenne, rédigé en
réalité en Espagne dans la première moitié du XIIe siècle. Précieux témoin d’une alchimie
encore fondée sur les substances organiques au moins autant que sur les minéraux, le De
anima in arte alchemiae s’ouvre sur une importante section théorique, la Porta elementorum,
qui étudie la façon de décomposer tout corps en ses quatre éléments pour en recomposer
ensuite de nouveaux corps.
Ce traité sera abondamment lu et utilisé durant tout le Moyen Âge, tout au moins
jusqu’au seuil du XVe siècle.
Il n’a jamais été réédité depuis 1572."