Le monde moderne est marqué par une guerre idéologique entre ces deux entités. Il existe beaucoup d´ouvrages maçonniques qui « diabolisent » l´Église, ou les églises, et beaucoup d´ouvrages catholiques, depuis le plus haut niveau de la papauté, qui diabolisent la Franc- Maçonnerie. L´imaginaire de nos contemporains reste hanté par l´idée d´un complot maçonnique mondial. Notre tradition républicaine a souvent été marquée par un anticléricalisme prononcé, souvent né dans les loges. Jusque là, il n´y avait entre la Franc-Maçonnerie et l´Église presque que des anathèmes. Quelques esquisses de dialogue avec la maçonnerie anglo-saxonne, jugée « un peu » plus fréquentable, car déiste, mais aucun échange officiel avec la maçonnerie continentale, considérée comme athée, anticléricale voire anti-théiste, dont le Grand Orient est un des représentants les plus emblématiques. Il suffit de lire les nombreux textes pontificaux consacrés à la question pour s´en convaincre. Un seul ouvrage de dialogue a existé, entre Jean Baylot et le prêtre jésuite Michel Riquet. Ce dernier a alors « osé » s´aventurer à dialoguer avec un initié parce qu´il s´agissait d´un représentant de la maçonnerie anglosaxonne (et donc déiste). L´originalité du présent livre est d´aller bien plus loin en établissant un dialogue avec un homme qui a été membre d´un des Suprêmes Conseil Universels, c´està- dire d´une des instances dirigeantes de cette maçonnerie continentale.
Le monde moderne est marqué par une guerre idéologique entre ces deux entités. Il existe beaucoup d´ouvrages maçonniques qui « diabolisent » l´Église, ou les églises, et beaucoup d´ouvrages catholiques, depuis le plus haut niveau de la papauté, qui diabolisent la Franc- Maçonnerie. L´imaginaire de nos contemporains reste hanté par l´idée d´un complot maçonnique mondial. Notre tradition républicaine a souvent été marquée par un anticléricalisme prononcé, souvent né dans les loges. Jusque là, il n´y avait entre la Franc-Maçonnerie et l´Église presque que des anathèmes. Quelques esquisses de dialogue avec la maçonnerie anglo-saxonne, jugée « un peu » plus fréquentable, car déiste, mais aucun échange officiel avec la maçonnerie continentale, considérée comme athée, anticléricale voire anti-théiste, dont le Grand Orient est un des représentants les plus emblématiques. Il suffit de lire les nombreux textes pontificaux consacrés à la question pour s´en convaincre. Un seul ouvrage de dialogue a existé, entre Jean Baylot et le prêtre jésuite Michel Riquet. Ce dernier a alors « osé » s´aventurer à dialoguer avec un initié parce qu´il s´agissait d´un représentant de la maçonnerie anglosaxonne (et donc déiste). L´originalité du présent livre est d´aller bien plus loin en établissant un dialogue avec un homme qui a été membre d´un des Suprêmes Conseil Universels, c´està- dire d´une des instances dirigeantes de cette maçonnerie continentale.